Traductionsen contexte de "J'ai vite compris qu'on n'Ă©tait pas" en français-anglais avec Reverso Context : C'est lui qui m'a appris le jargon du MarTech. J'ai vite compris qu'on n'Ă©tait pas obligĂ© de coder pour rĂ©ussir. - Nancy Shenker, fondatrice et PDG de sheBoom. VidĂ©oTikTok de Laurie lauv (@lauv_tiktok) : « Je vous prĂ©sente mes recettes #vĂ©gĂ©taliennes !! J’aime trop cuisiner, vive la nourriture, vive le partage et vive nous 😍 Avant je mangeais de Je n’ai plus d’objectifs dans ma vie“ Chaque semaine, le psychologue et psychanalyste Jacques ArĂšnes rĂ©pond Ă  une interrogation existentielle ou spirituelle. Aujourdhui quand on est jeune (ou pas), on entend souvent les gens qui nous entourent nous dire de faire ce qui nous plaĂźt le plus dans la vie et de nous donner Ă  fond KateMiddleton et Roger Federer main dans la main pour rĂ©colter des fonds . Selon des informations dĂ©voilĂ©es par le magazine People, l'Ă©pouse du prince William jouera en effet bientĂŽt main dans la main avec celui qui compte pas moins de vingt victoires en Grand Chelem Ă  son actif, nous avons nommĂ© Roger Federer.La duchesse et le Tempsde me regarder dans le miroir pour me confronter Ă  ce que je suis devenu et pour y voir aussi le reflet de ce qu’est devenu le monde qui m’entoure. Il Ă©tait temps de me confronter Ă  cet autre que je croise parfois en me brossant les dents (au moins une fois par semaine), chez le coiffeur (au moins une fois par an !) ou dans une cabine d’essayage et AprĂšsavoir Ă©tĂ© sous tutelle durant de nombreuses annĂ©es, Britney Spears a partagĂ© son ressenti aprĂšs avoir retrouvĂ© une vie normale. Sur son compte Instagram, WHRTcyc. Ă  propos de la perte, de la mort et de l’irrĂ©mĂ©diable Le jour de l’enterrement de sa mĂšre, C. a Ă©tĂ© piquĂ©e par une abeille. Il y avait beaucoup de monde dans la cour de la maison familiale. J’ai vu C. dans l’infini de ses quatre ans, ĂȘtre d’abord surprise par la douleur de la piqĂ»re puis, juste avant de pleurer, chercher avidement des yeux, parmi tous ceux qui Ă©taient lĂ , celle qui la consolait depuis toujours, et arrĂȘter brutalement cette recherche, ayant soudain tout compris de l’absence et de la mort. Cette scĂšne, qui n’a durĂ© que quelques secondes, est la plus poignante que j’aie jamais vue. Il y a une heure oĂč, pour chacun de nous, la connaissance inconsolable entre dans notre Ăąme et la dĂ©chire. C’est dans la lumiĂšre de cette heure-lĂ , qu’elle soit dĂ©jĂ  venue ou non, que nous devrions tous nous parler, nous aimer et mĂȘme le plus possible rire ensemble. » Christian Bobin, Ressusciter », Éditions Gallimard. La vie est injuste Comment la nature peut-elle ĂȘtre aussi injuste ? J’avais pourtant mis toutes les chances de mon cotĂ© pour avoir un bĂ©bĂ© en bonne santĂ©, alors que certaines personnes n’en font mĂȘme pas la moitiĂ© et ont de beaux bĂ©bĂ©s. Et le mien
 Je n’ose mĂȘme pas dire ce qu’il a. Je ne comprends pas. J’ai fait tout ce que le mĂ©decin m’a dit, Ă  la lettre. La vie est trop injuste ! Mon fils a eu un terrible accident avec sa moto samedi en fin de matinĂ©e
 il est mort sur le coup
 j’ai beaucoup de mal Ă  Ă©crire ça car je n’arrive pas Ă  y croire. Il venait d’avoir 20 ans. Il Ă©tait tellement heureux de se payer sa premiĂšre moto. Quand je pense Ă  toutes les choses qu’il ne connaĂźtra pas, il laisse un vide terrible
 Je me demande pourquoi lui ? Pourquoi nous ? C’était un gentil garçon, discret, respectueux et apprĂ©ciĂ© de tous. Pourquoi une telle injustice ? Mon pĂšre a travaillĂ© dur pendant toute sa vie, et quelques jours avant sa retraite, il nous a dit, Ă  mes frĂšres et moi Ah, je vais enfin pouvoir me reposer et passer du temps au jardin ». Mais six mois aprĂšs, il Ă©tait mort. C’est vraiment pas juste ! Quand l’ĂȘtre humain se retrouve aux prises avec une douleur insurmontable, une douleur qui l’étrangle presque, il se dĂ©bat, refuse la rĂ©alitĂ© et croit n’avoir pas d’autres ressources que de crier Ă  l’injustice. Pourquoi moi ? » La douleur insurmontable nous rend totalement Ă©gocentriques nous aurions prĂ©fĂ©rĂ© que quelqu’un d’autre la subisse. Un certain contexte judĂ©o chrĂ©tien du dieu vengeur nous inciterait mĂȘme Ă  penser que certains mĂ©riteraient la punition divine – parce qu’ils se sont mal comportĂ©s – mais moi qui n’ai rien fait, moi qui suis innocent, pourquoi devrais-je souffrir ? N’est-ce pas nĂ©cessairement injuste ? » La souffrance serait-elle fondamentalement injuste ? Qu’est-ce que l’injustice ? La notion d’injustice peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e de deux maniĂšres bien diffĂ©rentes. Par dĂ©finition, la justice juge toujours par rapport Ă  quelque chose, que ce soit la loi ou la conception que chacun a du Bien. Dans la mesure oĂč il y a un contrat Ă©tabli entre l’homme et la sociĂ©tĂ© et que ce contrat – aussi appelĂ© la loi » – dit qu’il ne faut pas voler, on trouvera par exemple juste qu’un homme qui n’a pas respectĂ© ce contrat soit condamnĂ© pour vol. A contrario que ce voleur ne soit pas condamnĂ© nous paraĂźtra, Ă  juste ! titre, injuste. Par une dĂ©rive insidieuse, nous en arrivons Ă  trouver juste d’ĂȘtre en bonne santĂ©, de correctement gagner sa vie, d’avoir de beaux enfants
 et tout ce qui viendra casser ce bel Ă©quilibre rĂȘvĂ© ou inventĂ© par notre idĂ©al sera considĂ©rĂ© comme injuste. Or oĂč est la loi non Ă©crite le contrat entre la vie et nous qui stipule qu’une future mĂšre donnera toujours naissance Ă  un bĂ©bĂ© en bonne santĂ©, que ceux qui ont travaillĂ© pendant plus de quarante ans vivront au moins vingt ans Ă  la retraite pour en profiter, que les cyclones, tremblements de terre, tsunamis ne peuvent pas se produire, que les jeunes Ă  moto n’auront jamais d’accidents, etc. ? Qui parmi nous a signĂ© un contrat avec dieu, la vie, le destin, son pĂšre ou sa mĂšre pour ĂȘtre assurĂ© de ne pas souffrir ? Auquel cas il y aurait rupture du contrat
 et injustice ! Alors pourquoi crions-nous Ă  l’injustice ? Nous nous disons sans doute inconsciemment que si nous acceptons ce qui nous paraĂźt atroce, cela va lui donner plus de rĂ©alitĂ©. Et que si nous refusons que ce qui est soit autre nom du dĂ©ni nous allons moins souffrir. Or nous allons voir que ce n’est pas le cas, bien au contraire ! Petite ou grande souffrance, il n’y a aucune injustice Ă  souffrir. Il n’y a aucune injustice Ă  ce que mon enfant soit handicapĂ©. Il n’y a aucune injustice Ă  ce que mon pĂšre meure quelques jours aprĂšs son dĂ©part en retraite. Il n’y a aucune injustice Ă  ce que mon fils de vingt ans se tue dans un accident de moto. Pourquoi ? Simplement parce qu’il n’y a pas eu de contrat, parce que personne n’a jamais eu le pouvoir de l’interdire. Ce qui n’empĂȘche Ă©videmment pas de souffrir. Mais le fait de ne pas se rĂ©volter contre les faits change complĂštement notre relation Ă  la souffrance, c’est ce que nous verrons par la suite. La vie est cruelle Comment pouvons-nous nommer le fait que les desseins de la vie ne correspondent pas toujours Ă  ce que nous aurions souhaitĂ© ? Tout juste pouvons-nous dire que c’est pas de chance », en comparaison avec ce que nous aurions espĂ©rĂ© ou voulu. Nous sommes tous contraints Ă  vivre dans un monde dans lequel nous sommes impuissants Ă  faire en sorte que les Ă©vĂ©nements arrivent comme nous le voulons. Nous pouvons lĂ©gitimement nous employer Ă  tout faire pour mettre les chances de notre cĂŽtĂ©, mais ils continueront d’arriver
 comme ils arrivent. Par exemple, nous avons organisĂ© le mariage de notre fille unique un 1er aoĂ»t en Provence, persuadĂ©s que l’époque et le lieu choisis par nous nous assureront le beau temps. Et ce jour-lĂ , pour la premiĂšre fois depuis des annĂ©es Ă  cette date-lĂ , il pleut des cordes. Il va bien falloir un jour que nous comprenions que ce n’est pas nous qui dĂ©cidons, alors mĂȘme que nous avons la fausse impression de tout avoir contrĂŽlĂ©. MĂȘme quand la vie nous impose des Ă©vĂ©nements qui ne coĂŻncident pas avec ce qui nous convient, nous savons maintenant qu’elle n’est pas injuste il n’y a pas eu de contrat, alors nous disons qu’elle est cruelle ». Car nous souffrons. La premiĂšre des Quatre Nobles VĂ©ritĂ©s Ă©noncĂ©es par le Bouddha aprĂšs son illumination s’énonce ainsi Tout est souffrance. Etre uni Ă  ce que l’on n’aime pas est souffrance, ĂȘtre sĂ©parĂ© de ce que l’on aime est souffrance. » Comment s’en sortir ? A une mĂšre tordue de douleur qui n’acceptait pas la mort de son enfant et qui le suppliait de le faire revivre, le Bouddha aurait rĂ©pondu Je t’exaucerai si tu trouves une seule maison qui n’a pas connu la mort. » On dit qu’aprĂšs plusieurs annĂ©es de souffrance et d’errance, la femme est revenue en paix, se prosterner aux pieds du Bouddha. Qu’avait-elle compris ? Elle avait vĂ©rifiĂ© par elle-mĂȘme que toutes les maisons des hommes avaient connu la mort. Elle avait donc compris que la souffrance fait partie intrinsĂšque de la vie et que comme avec tout ce qui est », chacun est obligĂ© de faire avec. » Ordinairement, nous nions la rĂ©alitĂ© de ce qui ne nous convient pas. C’est ainsi que par notre rĂ©sistance, nous nions une partie de notre expĂ©rience et c’est cela qui nous condamne Ă  souffrir davantage. A chaque fois que nous refusons de souffrir au moment oĂč nous souffrons, nous nous blindons, et nous renforçons l’intensitĂ© de la souffrance en nous. Nous souffrons davantage encore en ajoutant la souffrance de notre refus c’est injuste, Ă  notre souffrance premiĂšre par exemple, mon cƓur est transpercĂ© par la mort de ma mĂšre. Oui, la vie est cruelle, c’est ainsi, et nous aurions avantage Ă  apprendre Ă  nous laisser transpercer le cƓur plutĂŽt qu’à vouloir le blinder. Et si c’était au moment oĂč la nuit est la plus noire que nous Ă©tions au plus prĂšs du point de l’aurore ? C’est en intĂ©grant la souffrance qui est la nĂŽtre et non en la rejetant que nous avancerons sur le chemin de la paix. Pour illustrer Voici quelques jours, je recevais ce message d’une mĂšre musulmane Mon fils, hier soir, a oubliĂ© de fermer une des portes des trois poulaillers. Ce matin je me suis aperçu qu’il manquait sa poule qu’il a depuis qu’elle est petite ainsi que ses poussins. Il ne reste qu’un poussin sur les sept. Un prĂ©dateur a dĂ» les prendre. Mon fils Ă©tait trĂšs attachĂ© a cette poule. Il l’avait apprivoisĂ©e et j’angoisse de lui annoncer. Il a dix ans. » La situation n’est-elle pas infiniment cruelle ? Le cƓur d’une mĂšre est transpercĂ© par la douleur parce que son enfant va se confronter violemment Ă  l’inĂ©luctable et Ă  la mort. Non, l’arrivĂ©e de ce prĂ©dateur n’est pas injuste pas de contrat entre le prĂ©dateur et les gens qui Ă©lĂšvent les poules. Non, la mort de la poule de cet enfant n’est pas injuste pas de contrat entre le dĂ©sir de cet enfant pour sa poule et la vie de la poule. Non, la souffrance de cet enfant n’est pas injuste pas de contrat entre le dĂ©sir de la mĂšre que son enfant ne souffre pas et la vie. C’est l’amour de cette mĂšre pour son enfant qui lui donnera la force de traverser sa propre souffrance et de s’ouvrir pleinement Ă  la vie telle qu’elle est, accompagnant par lĂ -mĂȘme son enfant Ă  s’ouvrir Ă  son tour Ă  la vie telle qu’elle est. La colĂšre*, Ă©motion liĂ©e Ă  l’injustice, trouve son sens quand elle est lĂ©gitime, c’est-Ă -dire quand il y a eu transgression d’un contrat, elle peut servir alors Ă  nous donner l’énergie de nous confronter Ă  celui qui a rompu le contrat ; mais quand elle est illĂ©gitime, c’est-Ă -dire quand elle s’exprime indĂ»ment, elle ne fait que masquer la tristesse, elle devient un piĂšge qui nous empĂȘche de devenir vulnĂ©rable Ă  la vie – mĂȘme quand elle est cruelle avec nous – qui nous empĂȘche de pleurer tout notre saoul, par exemple. Nous avons tous besoin de devenir vulnĂ©rables car c’est la vulnĂ©rabilitĂ© Ă  la souffrance qui attendrira notre cƓur. En fait il n’y a que l’amour qui peut nous donner la force de transcender la souffrance en nous permettant d’aller au-delĂ , or l’amour ne peut se dĂ©ployer que dans la vulnĂ©rabilitĂ©. C’est ce que vit cette mĂšre qui angoisse d’annoncer Ă  son enfant la cruautĂ© de la vie mais qui ne recule pas et assume son rĂŽle par amour. En guise de conclusion Dans une sociĂ©tĂ© qui veut nous rendre la vie belle et nous abuse en nous laissant croire la perte, la maladie, la solitude et la mort injustes, le grand dĂ©fi est d’oser se confronter Ă  la souffrance la sienne et celle des autres en ne s’en protĂ©geant pas. C’est Ă  cette condition et dans le souvenir de cette souffrance commune que nous pouvons nous rencontrer et nous comprendre, comme l’exprime si bien C. Bobin dans le texte introductif Ă  cet article. * Voir Ă  ce propos mon article Oser la colĂšre, oser ĂȘtre vrai avec soi-mĂȘme » © 2013 Renaud & HĂ©lĂšne PERRONNET Tous droits rĂ©servĂ©s. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez tĂ©lĂ©charger l’intĂ©gralitĂ© de cet article 5 pages au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Pour aller plus loin, vous pouvez aussi lire Le travail de deuil L’enfant et la mort J’ai peur que ma petite fille de 5 ans n’ait Ă©tĂ© secouĂ©e par un dĂ©cĂšs Vous pouvez aussi tĂ©lĂ©charger la fiche pratique inĂ©dite Apprendre Ă  se dĂ©tendre 
et regarder la vidĂ©o Pour adultes seulement ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothĂ©rapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes rĂ©ponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idĂ©es Ă©mises dans ces articles vous apparaissent osĂ©es ou dĂ©concertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expĂ©rience, je ne vous invite pas Ă  croire ces idĂ©es parce qu’elles sont Ă©crites, mais Ă  vĂ©rifier par vous-mĂȘme si ce qui est Ă©crit et que peut-ĂȘtre vous dĂ©couvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-ĂȘtre de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil “Je peux ĂȘtre changĂ© par ce qui m’est arrivĂ©. Mais je refuse d’en ĂȘtre rĂ©duit Ă  cela.” – Maya Angelou La rĂ©silience est la capacitĂ© Ă  rebondir face Ă  des situations difficiles et d’éviter de cĂ©der Ă  l’impuissance. Nos vies sont remplies de changements inattendus et parfois de virages Ă  180°, de moments troublants voire traumatisants. Certains de ces changements ou moments seront anecdotiques, tandis que d’autres peuvent remettre en question notre existence. Dans tous les cas, un Ă©tat d’esprit rĂ©silient vous aidera Ă  mieux gĂ©rer ces situations mais aussi votre stress, Ă  diminuer la probabilitĂ© de dĂ©velopper une dĂ©pression voire mĂȘme de vivre plus longtemps. Cela vous permettra d’apprendre de vos expĂ©riences et de cultiver un optimisme rĂ©aliste en prenant soin de vous aprĂšs un Ă©chec, en continuant Ă  aller de l’avant dans votre vie quotidienne. Voici quelques mĂ©thodes pour reprendre les rennes de votre vie, et vous prĂ©parer Ă  accepter les moments difficiles. Pour savoir si vous ĂȘtes rĂ©siliente ou non, voici ci-dessous un petit questionnaire interactif basĂ© sur le CD-RISC-10 le test de rĂ©fĂ©rence en psychologie pour la rĂ©silience en 10 questions Test de rĂ©silience Êtes-vous capable de surmonter les difficultĂ©s ? 1. Faites face aux situations difficiles Il est souvent compliquĂ© de rester calme dans les moments de difficultĂ©, le stress vous empĂȘchant de voir la situation avec luciditĂ©. GĂ©rer votre stress vous aidera non seulement Ă  gĂ©rer les difficultĂ© avec plus de sĂ©rĂ©nitĂ©, mais aussi Ă  garder la tĂȘte froide et Ă  affronter ce qui vous arrive plutĂŽt que de fuir ou chercher Ă  ignorer la situation. Si vous ĂȘtes surmenĂ©e et fatiguĂ©e, regardez s’il n’y a pas des tĂąches que vous pourriez retirer de votre agenda. Faites des activitĂ©s agrĂ©ables qui vous permettent de vous dĂ©tendre complĂštement, et programmez-vous un moment spĂ©cifique pour le faire. ConsidĂ©rez d’ailleurs le stress comme un signal d’alarme, si vous ĂȘtes stressĂ© c’est que quelque chose vous inquiĂšte, il est donc temps de s’y attarder et de rĂ©gler la situation. Par exemple, au lieu de vous dire “Je n’ai pas assez de temps”, dites-vous “Je sais que je peux le faire, je dois juste m’organiser diffĂ©remment.” MĂ©diter vous aidera Ă©galement Ă  faire le vide dans votre esprit et Ă  diminuer votre stress. Des Ă©tudes ont montrĂ© qu’à peine 10 minutes de mĂ©ditation peut vous relaxer autant qu’une heure de sommeil et vous aider Ă  affronter vos problĂšmes. Si vous avez l’impression d’ĂȘtre dĂ©bordĂ© ou au bord du burn-out, mĂ©diter vous aidera Ă  ralentir et garder le contrĂŽle de la situation. Une autre alternative est le yoga, une Ă©tude de l’école de mĂ©decine de Harvard semble montrer que les personnes pratiquant le yoga sont moins sensibles aux accĂšs de colĂšre et plus Ă  mĂȘme de gĂ©rer les difficultĂ©s dans leur vie. Lorsque vous pratiquez le yoga et notamment en prenant des postures difficiles, cela vous pousse Ă  dĂ©velopper votre endurance et ainsi votre capacitĂ© Ă  “tenir bon” dans les moments difficiles, en trouvant les ressources qu’il faut pour rester calme et dĂ©terminĂ©. N’hĂ©sitez pas non plus Ă  vous faire soutenir si besoin, maintenir de bonnes relations avec des proches ou des amis vous aidera Ă  recevoir l’aide et le soutien dont vous aurez besoin lorsque les choses se corseront pour vous. Vous pouvez Ă©galement compter sur les thĂ©rapies ou toutes les sources d’aide dont vous avez besoin, ce n’est pas un signe de faiblesse de demander de l’aide, c’est mĂȘme l’inverse. 2. Cultivez votre rĂ©silience Passer Ă  l’action et attaquer de front vos problĂšmes favorisera votre capacitĂ© Ă  faire face aux situations difficiles. Rester dans la passivitĂ© Ă  ruminer des pensĂ©es et des idĂ©es nĂ©gatives ne fera pas disparaĂźtre ce qui vous angoisse. Si par exemple personne ne veut publier le roman que vous avez Ă©crit, cela ne signifie pas que votre valeur se mesure dans la qualitĂ© de votre travail. Vous n’ĂȘtes pas la somme de votre travail, vous avez les capacitĂ©s d’obtenir ce que vous dĂ©sirez. Soyez fier d’avoir dĂ©jĂ  menĂ© Ă  bien ce travail, et persistez dans votre voie ou bien essayez quelque chose de nouveau. Si vous avez Ă©tĂ© licenciĂ©, ne vous laissez pas abattre et cherchez immĂ©diatement un autre emploi. Profitez-en pour trouver quelque chose qui vous apportera plus et qui vous rendra plus heureux, mĂȘme si cela implique de changer de carriĂšre. Vous n’en n’avez pas l’impression aujourd’hui, mais dans quelques annĂ©es vous ĂȘtre fait licencier sera sans doute la meilleure chose qui vous soit arrivĂ©e. Pensez aux cĂŽtĂ©s positifs de la situation et construisez une solution qui vous convient. Cherchez votre but dans la vie. Avoir des buts et des rĂȘves vous aidera Ă  dĂ©velopper votre rĂ©silience. Quels que soient ces buts, petits ou grands, cela vous permettra d’apporter un sens Ă  votre vie et vous donnera suffisamment d’énergie pour continuer Ă  avancer. Faites une bucket-list, c’est-Ă -dire la liste de tout ce que vous aimeriez accomplir dans votre vie. Gardez cette liste en sĂ»retĂ© et relisez-la rĂ©guliĂšrement pour faire le point sur votre progression. Vivez votre vie en accord avec vos valeurs et vos convictions, ne faites pas de concessions lĂ -dessus. Au-delĂ  d’avoir des buts, il est nĂ©cessaire de construire un plan pour les atteindre. Que vous cherchiez Ă  obtenir un diplĂŽme, Ă  amĂ©liorer votre condition physique ou Ă  surmonter une rupture, cela vous donnera la force et la motivation d’avancer. Faites une liste de tous les objectifs que vous voulez atteindre le mois prochain, dans 6 mois et l’annĂ©e Ă  venir. Veillez aussi que chaque but soit SMART SpĂ©cifique, Mesurable, Accessible, RĂ©aliste et Temporel. Faites le point semaine aprĂšs semaine, mois aprĂšs mois pour obtenir ce que vous dĂ©sirez. Bien qu’il ne soit pas possible de tout planifier, avoir un plan vous aidera Ă  garder une ligne directrice claire et ainsi Ă  augmenter vos chances de succĂšs. Parlez de vos buts Ă  des personnes dont vous avez une haute opinion, cela vous motivera Ă  aller jusqu’au bout d’aprĂšs certaines Ă©tudes. 3. Adoptez un Ă©tat d’esprit positif DĂ©velopper des pensĂ©es positives vous permettra de ressentir des Ă©motions positives, ce qui en retour amĂ©liorera votre rĂ©silience. Bien sĂ»r, il n’est pas simple d’ĂȘtre positif aprĂšs une rupture amoureuse ou un accident grave. L’important est de rester lucide sur votre situation, car nous avons souvent tendance Ă  amplifier les consĂ©quences des situations nĂ©gatives. MĂȘme si dans un domaine particulier cela ne va pas comme vous le voulez par exemple en amour, regardez s’il n’y a pas des choses que vous apprĂ©ciez dans les autres domaines de votre vie. Si votre santĂ© n’est pas bonne, pensez Ă  votre entourage, Ă  vos finances, Ă  votre spiritualitĂ©, etc. Repensez Ă©galement Ă  tout ce que vous avez rĂ©ussi Ă  faire dans votre vie jusqu’à aujourd’hui, quelle place a cet Ă©vĂ©nement nĂ©gatif sur l’ensemble de votre vie ? Aura-t-il le mĂȘme impact dans 10 ans ? Prenez le recul nĂ©cessaire pour vous libĂ©rer de ces Ă©motions nĂ©gatives. Acceptez le changement. D’aprĂšs des recherches, c’est mĂȘme la voie royale vers la rĂ©silience. Apprenez Ă  voir les changements comme des dĂ©fis plutĂŽt que des bouleversements. Gardez un esprit ouvert et ne jugez pas immĂ©diatement les personnes pour leur apparence, leurs actions ou ce qu’ils croient ĂȘtre juste. Cela vous aidera Ă  percevoir le monde diffĂ©remment et vous apprendrez forcĂ©ment quelque chose de nouveau. Essayez de nouvelles choses, aussi petites soient-elles. Que ce soit de rentrer chez vous par un autre chemin, lire d’autres genre de livres ou bien vous lancer dans une activitĂ© dont vous ne savez rien. Imaginez cela comme une opportunitĂ© de grandir, de vous adapter et surtout d’évoluer. Parfois les changements que nous vivons ne collent pas avec nos dĂ©sirs, pourtant quelques temps aprĂšs nous dĂ©couvrons des aspects positifs qui nous avaient Ă©chappĂ©s sur le moment. N’espĂ©rez pas non plus ĂȘtre positif constamment. Notre vie est remplie de moments de joie, de tristesse, de colĂšre et bien d’autres Ă©motions. Accepter que les Ă©motions positives et nĂ©gatives peuvent cohabiter est trĂšs important pour votre rĂ©silience. Ne cherchez pas Ă  masquer vos Ă©motions ou Ă  les ignorer, mais prenez le temps de vous retirer pour les ressentir pleinement. Il y aura Ă©galement des obstacles et des problĂšmes dans votre vie comme dans celles de tout ĂȘtre humain. Parfois, nous imaginons que nous sommes les seuls Ă  vivre des tragĂ©dies, pourtant ce n’est pas le cas. Il vous suffit de faire un peu de bĂ©nĂ©volat dans des associations caritatives pour vous en persuader. 4. DĂ©veloppez votre capacitĂ© Ă  rĂ©soudre les problĂšmes Ne pas savoir comment gĂ©rer vos problĂšmes vous empĂȘche d’ĂȘtre rĂ©siliente. En ayant en tĂȘte des mĂ©thodes pour solutionner vos tracas, vous deviendrez capable de les rĂ©soudre plutĂŽt que de vous sentir impuissante. Voici quelques conseils pour voir les choses diffĂ©remment Comprenez tout d’abord votre problĂšme. Vous pensez ĂȘtre insatisfaite de votre travail parce que vous n’ĂȘtes pas payĂ© assez. Pourtant si vous creusez un peu, vous verrez que c’est parce que vous ressentez que vous ne faites pas ce que vous aimez. Cela ouvrira la porte Ă  d’autres problĂšmes que celui que vous aviez attaquĂ© au dĂ©part. Trouvez plus d’une solution. Il n’y a pas qu’une solution Ă  un problĂšme par exemple quitter votre emploi pour vous lancer dans le bĂ©nĂ©volat Ă  plein temps, croire Ă  cela vous crĂ©era des difficultĂ©s sur le long terme parce que votre solution n’est pas pratique ou faisable. Faites plutĂŽt la liste de toutes les solutions et sĂ©lectionnez-en 2 ou 3. Lancez-vous. Evaluez votre solution et regardez Ă  quel point elle vous aide Ă  gĂ©rer votre situation. N’ayez pas peur de demander des retours aux autres. Si votre solution ne fonctionne pas, ce n’est pas un Ă©chec, mais un apprentissage. Prenez l’habitude d’apprendre de vos erreurs. Concentrez-vous uniquement sur ce que vous pouvez maĂźtriser et lĂąchez prise sur le reste. Regardez les apprentissages que vous avez tirĂ©s de vos erreurs, mais tout n’est pas qu’une question de malchance. Si vos trois derniĂšres relations ont Ă©chouĂ©, il est temps de regarder plus longuement le rĂŽle que vous avez jouĂ© dans cet Ă©chec. Remarquez les comportements et les phĂ©nomĂšnes qui se reproduisent dans votre vie, c’est un bon moyen d’éviter de revoir les mĂȘmes consĂ©quences. Ne rien faire, ne pas agir est aussi une action dont vous ĂȘtes responsable. La façon dont vous pensez peut aussi renforcer ou au contraire saper votre rĂ©silience. Voyez-vous les Ă©vĂ©nements nĂ©gatifs comme temporaires ou bien permanents ? Imaginons que vous avez ratĂ© un entretien d’embauche. Diriez-vous plutĂŽt “Bon, je n’ai pas eu le job” ou bien “Personne ne m’embauchera jamais de toute façon” ? Avez-vous l’habitude de laisser les Ă©vĂ©nements affecter d’autres pans de votre vie ? Dites-vous “Je n’ai pas de bonnes connaissances sur le sujet” ou bien “Je suis stupide et je ne sais rien d’utile” ? Avez-vous Ă©galement l’habitude de vous blĂąmer lorsque tout ne va pas comme vous le dĂ©sirez ? Diriez-vous “Cette relation n’a pas fonctionnĂ© parce que nos valeurs et points de vue Ă©taient incompatibles” ou bien “Il/Elle est partie parce que je ne mĂ©rite pas d’ĂȘtre aimĂ© et je ne suis pas une bonne personne” ? Ce type de pensĂ©es nĂ©gatives peut vous empĂȘcher de chercher une solution Ă  un problĂšme. Lorsque vous pensez que VOUS ĂȘtes le problĂšme, il n’existe pas de solution et vous resterez impuissante face Ă  la situation que vous vivez. À l’inverse, lorsque vous prenez conscience que cet Ă©vĂ©nement fait partie de la vie et qu’il arrive que certaines choses Ă©chouent, alors vous ĂȘtes plus disposĂ©e Ă  trouver la solution pour vous sortir de lĂ . 5. Kintsugi L’art de la rĂ©silience Le Kintsugi est un art japonais qui consiste Ă  rĂ©parer un objet en cĂ©ramique en saupoudrant les fĂȘlures d’or, pour les souligner. C’est Ă©galement une mĂ©taphore qui explique que nous sommes parfois “brisĂ©â€ par certains Ă©vĂ©nements, mais que nous n’avons pas besoin de les cacher ou de faire comme si de rien n’était. Parfois ces blessures dont on peut voir les cicatrices sont aussi des marques de courage, de force et de rĂ©silience. Nous pouvons ĂȘtre brisĂ© par certaines Ă©preuves de la vie, mais ce n’est pas la fin du chemin, nous devons prendre le temps de ramasser les morceaux, peut-ĂȘtre en les redĂ©couvrant sous un autre angle, puis de les replacer un Ă  un avec patience en permettant Ă  notre corps et Ă  notre esprit de guĂ©rir et se rĂ©parer. Nous ne sommes pas parfaits, ni invincibles, chaque cassure ou fĂȘlure sera alors l’occasion de vivre un changement, peut-ĂȘtre de penser et composer diffĂ©remment sa vie, d’ĂȘtre meilleure. Cela vous permet progressivement de faire la paix avec votre passĂ© et envisager l’avenir sereinement. Pour aller plus loin Kintsugi – L’art de la rĂ©silience, de CĂ©line Santini. Si cet article vous a plu, n’hĂ©sitez pas Ă  le partager avec votre entourage ! Vous avez apprĂ©ciĂ© l'article ? Notez-le ! NotĂ© pour 46 votes Nous sommes dĂ©solĂ© que cet article ne vous ait pas plu ! Comment pouvons-nous l'amĂ©liorer ? Merci pour votre retour ! The following two tabs change content articles Jeune hypnothĂ©rapeute passionnĂ© de dĂ©veloppement personnel, je vogue sur le web pour vous transmettre les meilleures mĂ©thodes pour changer de vie. Visez l'excellence, et renouez aujourd'hui avec votre fabuleux potentiel ! Votre commentaire peut ne pas ĂȘtre affichĂ© immĂ©diatement, il pourra alors ĂȘtre publiĂ© aprĂšs validation par l'administrateur. Pourtant, par contrainte pour beaucoup, par choix pour d’autres, donner du sens Ă  son travail n’est pas toujours un prĂ©-requis. Peut-on ĂȘtre heureux dans un travail auquel on ne donne pas de sens ? Et d’ailleurs trouver du sens, est-ce la finalitĂ© du travail ?Pour tenter de rĂ©pondre Ă  cette question digne d’un sujet de bac philo, nous sommes allĂ©s Ă  la rencontre de ceux qui ont choisi de mettre au second plan cette quĂȘte de sens au crise du sens au travail, le privilĂšge d’une gĂ©nĂ©ration
Quitter son job de trader pour devenir Ă©leveur de vaches laitiĂšres, ouvrir un blog et partir dĂ©couvrir les cuisines du monde, entamer une reconversion dans l’humanitaire, autant d’histoires dont les mĂ©dias sont friands et qui rĂ©vĂšlent bien la quĂȘte de sens au travail qui anime aujourd’hui notre bas les “bullshits jobs” et autres “bore out” la gĂ©nĂ©ration actuelle s’est lancĂ©e dans une quĂȘte frĂ©nĂ©tique de sens dans le milieu professionnel. Une consultation IPSOS rĂ©alisĂ©e en 2017 auprĂšs des Ă©lĂšves de grandes Ă©coles rĂ©vĂ©lait en effet que 75% des futurs diplĂŽmĂ©s considĂ©raient comme primordial de trouver un emploi en accord avec leurs valeurs. Un moteur devenu presque une prĂ©rogative, au point d’oublier parfois qu’il n’en a pas toujours Ă©tĂ© ainsi comme le rĂ©sume Marine, 32 ans Pour moi, le sens du travail est un concept purement gĂ©nĂ©rationnel. Nos grands-parents n’ont pas eu le choix, nos parents ont souvent fait le mĂȘme mĂ©tier pendant quarante ans donc on imagine, peut-ĂȘtre Ă  tort, qu’ils en ont eu marre Ă  un moment. Notre gĂ©nĂ©ration est plus chanceuse car nos parents nous ont donnĂ© le choix de faire des Ă©tudes dans un domaine qui nous plaisait. »Pour Marine, cela a donnĂ© naissance Ă  une gĂ©nĂ©ration qui pense qu’elle doit Ă  tout prix donner une dimension supplĂ©mentaire au travail Notre gĂ©nĂ©ration pense que l’on a tous quelque chose de spĂ©cial en nous, un talent Ă  exploiter. On a l’impression que l’on doit se sentir investis d’une mission, que l’on doit faire quelque chose qui a du sens pour nous et pour la planĂšte. »  et d’une catĂ©gorie socialePourtant, la recherche de l’épanouissement personnel dans le cadre de son travail reste un luxe rĂ©servĂ© Ă  une poignĂ©e de chanceux comme le rappelle Marine Cette quĂȘte de sens c’est bien beau, mais aucune sociĂ©tĂ© n’a jamais fonctionnĂ© qu’avec cela, il y a forcĂ©ment des gens qui doivent faire des boulots difficiles, ingrats, et d’autres qui sont trĂšs privilĂ©giĂ©s et qui peuvent se permettre de choisir. » Julien, 27 ans, abonde dans ce sens C’est un sujet qui ne touche que certaines catĂ©gories sociales. Seules les personnes qui ont fait des Ă©tudes supĂ©rieures recherchent une fusion entre mĂ©tier et passion, mais quelqu’un qui travaille pour vivre n’a pas ces prĂ©occupations. »Le travail un moyen, pas une fin en soiParmi les chanceux qui auraient la possibilitĂ© de se lancer dans cette quĂȘte de sens, certains font pourtant le choix d’assumer de prendre un poste pour des raisons tout Ă  fait diffĂ©rentes, Ă  contre-courant de la tendance actuelle. Tous ont un point commun leur travail ne rĂ©sume ni leur vie, ni leur personne et constitue davantage un moyen de s’épanouir par ailleurs qu’une fin en soi. C’est trĂšs parisien de penser que son travail, c’est toute sa vie ! » plaisante Thomas, 29 ans, ingĂ©nieur dans l’industrie pharmaceutique en Suisse. Je fais de ma rĂ©munĂ©ration ma prioritĂ© »Julien, 27 ans, a appris Ă  ses dĂ©pens que vouloir mĂȘler passion et travail n’était pas forcĂ©ment la combinaison idĂ©ale. Lorsqu’il finit ses Ă©tudes en Ă©cole de commerce, il cherche alors spontanĂ©ment un emploi dans le secteur des jeux vidĂ©os, avec l’envie d’allier sa passion Ă  son travail. Il trouve un job dans le marketing et le dĂ©veloppement de jeux vidĂ©os au sein d’une entreprise d’envergure mondiale une opportunitĂ© de rĂȘve sur le papier. Pourtant aprĂšs trois ans, et un salaire qui n’a pas augmentĂ©, la motivation et le plaisir au travail s’érodent. Julien assume chercher aujourd’hui un nouvel emploi avec en ligne de mire une meilleure rĂ©munĂ©ration, quitte Ă  mettre de cĂŽtĂ© sa passion. Aujourd’hui, j’accorde davantage d’importance Ă  l’argent qu’au sens que je peux mettre dans mon travail. Si on me laisse le choix entre un boulot super bien payĂ© dans une industrie qui ne m’intĂ©resse pas spĂ©cialement, et un job passionnant payĂ© au SMIC, je choisirai celui qui est mieux payĂ©. Je me suis aperçu que le job passionnant ne pourra l’ĂȘtre qu’un temps car s’il n’est pas bien rĂ©munĂ©rĂ©, la passion va s’effacer pour laisser place Ă  une certaine frustration. »Pour Julien, une forme d’hypocrisie entoure le fantasme du sens du travail Je pense que c’est facile de se retrouver face Ă  des personnes qui ne sont pas d’accord avec ça, l’argent reste un tabou, surtout en France. Plus on est jeune, plus on a tendance Ă  croire en ses rĂȘves, Ă  rechercher l’épanouissement par le sens, mais pour moi c’est un leurre, l’argent est fondamental. » Mon travail, un moyen de mener la vie dont je rĂȘve Ă  cĂŽtĂ© »Thomas, 29 ans, n’a quant Ă  lui jamais vraiment cherchĂ© un Ă©panouissement personnel dans son travail et assume complĂštement cette position. IngĂ©nieur dans l’industrie pharmaceutique, c’est la volontĂ© de se rapprocher de sa rĂ©gion natale qui a motivĂ© son premier choix professionnel Je voulais revenir dans la rĂ©gion de Grenoble. L’objet du job passait clairement en second plan. » Aujourd’hui salariĂ© en Suisse, ce fan d’outdoors, de sport et de bricolage, assume considĂ©rer son travail uniquement comme un moyen de s’offrir la qualitĂ© de vie dont il rĂȘve. Voici comment je conçois les choses mon boulot c’est ce qui me rapporte de quoi vivre et de quoi faire ce qui me plaĂźt Ă  cĂŽtĂ©. AprĂšs je cherche un compromis entre la pĂ©nibilitĂ© au travail * je dois trouver minimum d’intĂ©rĂȘt dans mon boulot - le temps que cela me laisse Ă  cĂŽtĂ©, et le salaire qu’il me rapporte. Un juste Ă©quilibre entre ces trois paramĂštres. » J’ai vu lĂ  l’opportunitĂ© de rĂ©aliser d’autres projets »Le parcours de Marine, 32 ans, est encore diffĂ©rent. AprĂšs des Ă©tudes en tourisme et Ă©vĂ©nementiel, puis en management des entreprises culturelles et un stage en galerie d’art, elle cherche sans succĂšs un emploi dans son secteur, avant de se rĂ©soudre Ă  accepter un emploi de conseillĂšre clientĂšle dans une banque Ă  La Rochelle. Je n’ai jamais aimĂ© ce travail, dĂšs le dĂ©part c’était contre toutes mes valeurs. » Pourtant, Marine, voit dans cet emploi l’opportunitĂ© de rĂ©aliser des projets qui lui tiennent Ă  coeur. En acceptant un CDI, dans une banque, j’ai en quelques sortes obtenu un pass pour rĂ©aliser tous les projets que j’avais en tĂȘte, notamment l’achat de deux appartements que j’ai retapĂ©s et que je loue maintenant. Dire que j’étais banquiĂšre c’était un vrai atout pour pouvoir emprunter. Ça m’a permis de comprendre plein de choses, notamment comment les crĂ©dits fonctionnaient. MĂȘme si je savais dĂšs le dĂ©part que cette expĂ©rience ne durerait pas, ce que j’ai appris me servira toute ma vie. » Marine se dit aujourd’hui que mettre sa quĂȘte de sens entre parenthĂšses pendant un moment - un peu contrainte et forcĂ©e - lui aura finalement Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique pour s’épanouir sur d’autres plans et poser des galons pour la suite. Donner du sens Ă  son travail, une rĂ©flexion qui Ă©volue tout au long de la viePour Marine particuliĂšrement, accepter un travail sans y trouver un sens reprĂ©sentait forcĂ©ment une expĂ©rience Ă  court terme. AprĂšs trois ans dans une banque, elle a aujourd’hui retrouvĂ© un emploi dans lequel elle s’épanouit davantage. Tous admettent cependant que leur vision du travail, et le sens qu’ils lui donnent, Ă©voluera sans doute durant toute leur carriĂšre comme le confie Julien Je pense qu’il y a diffĂ©rents moments de vie. L’argent est le moteur de mes dĂ©cisions car j’ai 27 ans, j’habite Ă  Paris et le coĂ»t de la vie est trĂšs Ă©levĂ©. Je tiendrai sĂ»rement un autre discours dans quelques annĂ©es. C’est une question d’ñge et de situation personnelle. »En effet, la question du sens au travail reste trĂšs personnelle et n’est pas une donnĂ©e objective, ni dĂ©finitive. L’important est d’identifier clairement ses attentes Ă  chaque Ă©tape de la vie et d’essayer de trouver un emploi au plus proche de celles-ci !Suivez Welcome to the Jungle sur Facebook pour recevoir chaque jour nos meilleurs articles dans votre timeline !Photo d’illustration by WTTJ Pour devenir riche, travailler comme consultant est un bon moyen mais avant de se lancer voici les 15 dĂ©faut de cette profession. Le mot “consultant” est un peu devenu commun et utilisĂ© Ă  tout bout de champ. Mais la dĂ©finition de base reste quelqu’un d’extĂ©rieur payĂ© pour donner des conseils ». Le consultant se prĂ©sente sous diffĂ©rentes formes. Il y a les consultants salariĂ©s, ceux qui sont indĂ©pendant et il y a ceux payĂ©s Ă  la tĂąche heure ou projet. J’ai Ă©tĂ© consultant dans chacune de ces catĂ©gories. J’ai travaillĂ© en tant que consultant salariĂ© et j’ai eu un peu de mal avec la politique de mon entreprise. Je suis plus Ă  l’aise en tant qu’indĂ©pendant; j’ai un client Ă  la fois pour une pĂ©riode maximum d’un an; je n’ai pas plusieurs clients en mĂȘme temps et je n’ai pas de supĂ©rieur, juste des clients. Avec l’expĂ©rience j’ai appris que le rĂȘve de beaucoup de salariĂ©s Ă©tait de devenir consultant. Être prĂȘt au niveau mental est primordial. J’ai vu beaucoup d’idĂ©es prĂ©conçues sur ce qu’est le mĂ©tier de consultant ou comment doivent ĂȘtre traitĂ©s les consultants. VoilĂ  quelques points que j’ai appris Le marchĂ© du consulting a beaucoup Ă©voluĂ©, c’est la raison pour laquelle il est nĂ©cessaire de mettre en place une nouvelle chaĂźne de valeur. Source Sommaire1 1 – Plus que tout, soyez prĂȘt Ă  ĂȘtre mal 2 – Mais soyez Ă©galement prĂȘt Ă  ĂȘtre traitĂ© 3 – PrĂ©parez vous Ă  avoir le pire bureau, le pire ordinateur et les pires 4 – Ne croyez jamais, mĂȘme si ça fait longtemps, que vos collĂšgues vous voient comme un 5 – Soyez prĂȘt Ă  travailler sans personne pour vous aider. 6 6 – N’importe quelle personne forcĂ©e Ă  travailler avec vous se comportera comme si vous travaillez pour 7 – N’importe quelle personne forcĂ©e Ă  travailler pour vous, vous en 8 – Tout le monde partira du principe que vous gagnez plus d’argent qu’eux pour le mĂȘme 9 – Vous entendrez plusieurs fois par semaine des gens vous dire que vous avez besoin d’un emploi stable et un bon CE ».10 10 – Vous ferez des photocopies11 11 – Si vous partez tard, on vous accusera d’essayer de sur-facturer12 12 – Si vous partez tĂŽt, on vous reprochera de vous la couler douce13 13 – La plupart de vos clients seront 14 – PrĂ©voyez du temps pour trouver vos 15 – On vous fera des reproches 1 – Plus que tout, soyez prĂȘt Ă  ĂȘtre mal traitĂ©. 2 – Mais soyez Ă©galement prĂȘt Ă  ĂȘtre traitĂ© royalement. La plupart des clients ont une relation mĂȘlant haine et amour avec leurs consultants. Une semaine, vous ĂȘtes l’homme de la situation. Une autre, quelqu’un se fait mettre la pression par son supĂ©rieur ou entend des rumeurs vous signalant trop Ă  l’aise » et vous serez traitĂ© comme un moins que rien. Vous ĂȘtes le dernier maillon de la chaĂźne alimentaire. MĂȘme lorsque je travaillais depuis longtemps pour un client dans une relation de confiance et que celui-ci me recommandait Ă  qui voulait l’écouter, je n’ai jamais oubliĂ© qu’en fonction du sens du vent je pouvais ĂȘtre encensĂ© ou exĂ©crĂ©. 3 – PrĂ©parez vous Ă  avoir le pire bureau, le pire ordinateur et les pires fournitures. J’ai travaillĂ© dans des placards, des salles de rĂ©unions vides. J’ai aussi Ă©tĂ© forcĂ© Ă  travailler sans ordinateur pendant des semaines et pour toute une sĂ©rie de raisons je n’ai pas proposĂ© d’utiliser mon ordinateur personnel. Les internes salariĂ©s de l’entreprise ont un plus beau bureau. Votre client, chez qui vous travaillez depuis un an, peut-mĂȘme oublier de vous donner un tĂ©lĂ©phone ou une boite vocale
 4 – Ne croyez jamais, mĂȘme si ça fait longtemps, que vos collĂšgues vous voient comme un employĂ©. Vous ĂȘtes toujours un externe. MalgrĂ© le fait que vous travaillez pour le mĂȘme employeur, mais ĂȘtes juste payĂ© diffĂ©remment, vous serez toujours Ă©tiquetĂ© comme Externe. 5 – Soyez prĂȘt Ă  travailler sans personne pour vous aider. Lorsque j’étais salariĂ©, j’avais une vĂ©ritable armĂ©e de personnes travaillant pour moi. A un moment donnĂ©, j’avais une assistante administrative et une secrĂ©taire. En quoi consiste le boulot d’une secrĂ©taire ? S’occuper de porter vos vĂȘtements au pressing. J’avais une Ă©quipe de 25 personnes. Lorsque vous avez autant de personnes sous vos ordres, vous n’avez plus Ă  prendre votre stylo pour Ă©crire ou Ă  taper un email – en gros vous passez le plus clair de votre temps en rĂ©union Ă  donner des ordres. En tant que consultant, tout ça est fini. DĂ©sormais je dois ramper pour obtenir de l’assistante de mon client qu’elle planifie une rĂ©union; j’ai la prioritĂ© 836. Le consultant propose au client de diviser la mission en plusieurs Ă©tapes Source 6 – N’importe quelle personne forcĂ©e Ă  travailler avec vous se comportera comme si vous travaillez pour elle. Les internes pensent qu’ils sont en charge de donner des ordres Ă  un consultant simplement parce qu’ils ont un salaire fixe au lieu d’ĂȘtre payĂ© Ă  l’heure. Ils veulent aussi s’assurer que personne ne se rendent compte que vous faites un meilleur boulot qu’eux. Si une personne est mon Ă©quivalent hiĂ©rarchique, il n’est pas concevable que j’aille en rĂ©union Ă  sa place ! 7 – N’importe quelle personne forcĂ©e Ă  travailler pour vous, vous en voudra. Je n’ai jamais rencontrĂ© un interne pensant qu’il devait travailler pour’ un consultant. Chez mon prĂ©cĂ©dent client, j’avais 5 personnes travaillant pour moi et ça m’a pris longtemps pour arriver Ă  faire passer leurs rĂ©ticences. 8 – Tout le monde partira du principe que vous gagnez plus d’argent qu’eux pour le mĂȘme boulot. C’est vrai parce que si vous gagnez 5 000 € par mois pour 80 heures par semaines vous gagnez plus que celui qui gagne 30 € par heure et travaille juste 40 heures par semaines; s’il travaillait 80 heures il gagnerait 12 000 € par mois. 9 – Vous entendrez plusieurs fois par semaine des gens vous dire que vous avez besoin d’un emploi stable et un bon CE ». Ce seront les premiĂšres personnes Ă  partir en cas de restructuration, fusion ou dĂ©localisation. 10 – Vous ferez des photocopies MalgrĂ© le fait que votre taux horaire soit astronomique en comparaison avec les internes bossant 80 heures par semaine, vous serez toujours le premier Ă  qui on demande d’aller faire les photocopies. Je ne m’en plains jamais mais cela me surprends toujours de penser que l’entreprise souhaite dĂ©penser mon temps et leur argent de cette maniĂšre. 11 – Si vous partez tard, on vous accusera d’essayer de sur-facturer mais
 12 – Si vous partez tĂŽt, on vous reprochera de vous la couler douce mĂȘme si en Ă©tant facturĂ© Ă  l’heure, vous ne coĂ»tez pas plus cher Ă  l’entreprise. 13 – La plupart de vos clients seront bordĂ©liques. Pour ce que j’en ai vu, si une entreprise fonctionne bien et que ses salariĂ©s sont heureux, elle n’a pas besoin de consultants sauf pour de l’expertise. 14 – PrĂ©voyez du temps pour trouver vos clients. Beaucoup de gens pensent pouvoir le faire mais dĂšs qu’ils commencent, ils dĂ©testent ça. 15 – On vous fera des reproches A moins de travailler sur un projet particulier complĂštement terminĂ© le jour de votre dĂ©part, il y aura toujours des gens pour reprocher aux consultants les problĂšmes qui arriveront mĂȘme 6 mois aprĂšs votre dĂ©part. Maintenant que les points nĂ©gatifs sont traitĂ©s, j’aborderai les 15 points positifs sur le fait d’ĂȘtre consultant ! Note cet article est Ă  la base un article traduit que j’ai adaptĂ© 🙂 Rejoignez-moi sur TĂ©lĂ©gram Retrouvez mes formations ici Ne pas faire l'amour pendant un certain temps peut ĂȘtre salutaire pour certains. Getty Images "J'ai connu une premiĂšre histoire d'amour assez longue, du lycĂ©e jusqu'Ă  la fin de mes Ă©tudes supĂ©rieures, raconte CĂ©line, 34 ans. Mais finalement, nous nous sommes sĂ©parĂ©s. J'avais alors 23 ans. Et pendant presque quatre ans, il n'y a eu personne. Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi. Est-ce que j'avais besoin de faire mon deuil de celui dont je pensais qu'il serait le pĂšre de mes enfants ? Est-ce que j'Ă©tais accaparĂ©e par le dĂ©but de ma vie professionnelle ? Difficile Ă  dire, mais le fait est que pendant quatre ans, rien." Un no man's land sexuel que la jeune femme n'a pas vraiment mal vĂ©cu. "Je me sentais bien sĂ»r un peu seule parfois, mais je ne peux pas dire que j'ai Ă©prouvĂ© un manque physique. D'abord, j'ai toujours Ă©tĂ© assez dĂ©complexĂ©e au sujet de la masturbation, donc le plaisir, je savais comment le trouver. Ensuite, ces trois annĂ©es ont Ă©tĂ© riches de rencontres amicales et d'expĂ©riences professionnelles." LIRE AUSSI >> Asexuel peut-on s'aimer sans jamais faire l'amour? "Une vĂ©ritable pression sociale""Et puis je m'occupais de moi, je n'oubliais pas pour autant que j'avais un corps, reprend CĂ©line. Mon entourage s'inquiĂ©tait plus que moi Ă  vrai dire. Il y a une vĂ©ritable pression sociale sur le sujet." Cette pĂ©riode d'abstinence prend fin un beau jour de dĂ©cembre. "Une soirĂ©e chez des amis, 'il' Ă©tait lĂ , j'Ă©tais sans doute prĂȘte et je me suis rĂ©veillĂ©e chez lui. Ça n'a pas durĂ©, mais quelques mois aprĂšs, j'ai rencontrĂ© mon mari. Et sexuellement, ça se passe trĂšs bien", souligne la jeune femme. CĂ©line ne regrette pas ces annĂ©es sans sexe. Avec le recul, elle confie avoir appris Ă  se suffire Ă  elle-mĂȘme, Ă  ne pas compter sur un autre pour se sentir "entiĂšre". "Surtout, je ne me serais pas respectĂ©e de faire l'amour sans en avoir envie. Qu'il n'y ait pas de sentiments, ce n'est pas un problĂšme. J'ai connu de trĂšs belles rencontres d'un soir. Mais il faut du dĂ©sir. Et Ă  ce moment-lĂ , je n'en avais pas. Il Ă©tait peut-ĂȘtre ailleurs, sur le plan professionnel ou amical. Quand il est revenu, c'Ă©tait encore plus fort qu'avant, je me suis dĂ©couvert une sensualitĂ© que je ne me connaissais pas. Peut-ĂȘtre avais-je besoin de me prouver certaines choses, de ne plus faire l'amour pour comprendre Ă  quel point j'aimais ça." "Oui, les mains d'un homme sur mon corps me manquent"Autre histoire, autre ressenti, celui d'Armelle, 42 ans. Cela fait deux ans qu'elle n'a pas eu de rapports sexuels. "J'ai divorcĂ© de mon mari, qui est parti pour une autre. Je commence tout juste Ă  remonter la pente. Mes amies me disent de m'inscrire sur Tinder, mais je n'en ai pas la force. J'ai trop peur de ne pas trouver un seul homme qui s'intĂ©resse Ă  moi. Et puis l'idĂ©e de me mettre Ă  nu devant un inconnu, Ă  un Ăąge oĂč le corps n'est plus aussi tonique, avec les stigmates de mes grossesses, cela me terrifie." "Avec mon mari, je n'y faisais pas attention, il connaissait mon corps, mes vergetures, ma cellulite, il les aimait mĂȘme. Enfin, je pensais qu'il les aimait. Mais lĂ , honnĂȘtement, j'aurais du mal." Armelle souffre de cette "mise en sommeil". "La solitude, je m'y fais, d'autant que j'ai mes enfants une semaine sur deux et pas mal d'amis. Mais j'ai toujours aimĂ© faire l'amour et oui, ça me manque. Les mains d'un homme sur moi, le dĂ©sir qui monte, l'orgasme. La seule chose de positive, c'est de ne plus avoir Ă  penser Ă  une contraception. Mais pour le reste, je ne vois pas. J'espĂšre vaincre mes angoisses et avoir le courage de me lancer de nouveau bientĂŽt." LIRE AUSSI >> Appli de rencontre laquelle choisir pour trouver l'amour? L'impression de ne plus ĂȘtre dĂ©sirableCe manque, Claire, 45 ans, le ressent aussi, alors mĂȘme qu'elle est en couple. "Je n'aurais jamais pensĂ© faire partie de ces gens mariĂ©s qui petit Ă  petit ne font plus l'amour. Mais la vĂ©ritĂ©, c'est qu'on n'a rien fait depuis un an. Certes, ce n'est pas si long Ă  l'Ă©chelle d'une vie, mais quand on se couche tous les soirs avec la mĂȘme personne et que plus rien ne se passe, c'est une Ă©ternitĂ©." "Mon mari a Ă©tĂ© infidĂšle. Je l'ai dĂ©couvert, on a eu une grosse crise, et finalement, on a dĂ©cidĂ© de rester ensemble. Mais quelque chose a Ă©tĂ© cassĂ©, on n'y arrive plus. Le pire, c'est qu'on n'en parle mĂȘme pas. C'est l'Ă©lĂ©phant dans la piĂšce." Au-delĂ  de ce que cette abstinence dit de son couple, Claire supporte de moins en moins cette impression de ne plus ĂȘtre dĂ©sirable "Je n'ai que 45 ans. Je ne me vois pas me priver de rapports charnels pour toujours. D'autant que je vois bien que je compense en mangeant compulsivement. C'est comme si mon corps Ă©tait dĂ©clarĂ© inapte, comme s'il ne pouvait plus servir." LIRE AUSSI >> "Faisons-nous l'amour assez souvent?" "Cette parenthĂšse sexuelle nous a sans doute sauvĂ©s"Des problĂšmes de dĂ©sir, il y en a eu aussi pour Marie et CĂ©dric, mariĂ©s depuis quinze ans. "On a eu une longue traversĂ©e du dĂ©sert. Je travaillais beaucoup, lui aussi, on a finit par 'oublier' de se toucher. Mais au bout de longs mois Ă  ne plus faire l'amour, on a rĂ©ussi Ă  en parler et je suis allĂ©e voir un sexologue", raconte Marie. "HonnĂȘtement, cela venait tout de mĂȘme surtout de moi. Mon thĂ©rapeute m'a appris Ă  'dĂ©focaliser', Ă  ne pas faire du sexe une obsession. Petit Ă  petit, on a appris Ă  se redĂ©couvrir avec CĂ©dric. On a essayĂ© des choses qu'on ne faisait pas avant, une nuit Ă  l'hĂŽtel en pleine semaine, on s'est envoyĂ© des sextos. J'ai fait du sport, des massages", Ă©numĂšre Marie. "Cela semble peut-ĂȘtre idiot mais j'en avais besoin. Et c'est revenu. Mieux qu'avant. Beaucoup mieux, en vĂ©ritĂ©. Je n'y croyais pas, mais on a en quelque sorte rattrapĂ© le temps perdu. Et aujourd'hui, je me dis que cette parenthĂšse dans notre vie de couple nous a sans doute sauvĂ©s. Elle nous a poussĂ©s Ă  nous retrouver, paradoxalement." Comme quoi, l'abstinence peut parfois ĂȘtre la promesse d'une sexualitĂ© Ă  venir plus Ă©panouie. Caroline Franc Desages Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely

je n ai pas de but dans la vie