Lenvie d’ĂȘtre Ă  deux est lĂ  mais les doutes prennent encore trop de place. C’est une drĂŽle de sensation de le vouloir mais de se sentir inapte. De penser que cela n’arrivera plus, que je n’y arriverai plus. Que je ne suis pas prĂȘte. Pas digne d’ĂȘtre Alors ne rejetez pas l’amour, rejetez uniquement les personnes avec qui vous ne pouvez pas forger une relation saine, soit parce que vous devez amĂ©liorer certaines choses, soit parce que ces personnes ne peuvent rien vous apporter. Il y a des gens dont l’idĂ©e erronĂ©e de l’amour fait qu’ils ne savent pas aimer. Commevous pouvez le voir, l'amour n'est pas de la couleur, mais comme une graine d'affection profonde, il est nĂ©cessaire de travailler sur l'amour pour ne pas perdre quelque chose de merveilleux et pour tout la vie. Mes parents passent 50 ans ensemble et font des erreurs comme tout le monde mais ils s'aiment encore. Donc peut etre nous tous nous ne Votrechat cligne des deux yeux en mĂȘme temps. Votre chat est communicatif. Votre chat dort prĂšs de vous. Votre chat vous montre le ventre. Votre chat frotte sa tĂȘte contre vous. Votre chat vous lĂšche. La queue de votre chat est en point d'interrogation : signe que mon chat m'aime. Votre chat ronronne sur vous. jene sais pas vraiment si au fond d'elle mĂȘme elle y croit encore et toujours. Elle reste pour l'instant ferme sur sa dĂ©cision de tout arrĂȘter, jusqu'Ă  maintenant elle ne m'a pas vraiment donnĂ© de signe comme quoi elle doutait ou changerait d'avis. Carse dire tout le temps, « j’aime mon ex » n’est pas une bonne solution. En effet, tu risques de sombrer dans la dĂ©pression et ce n’est pas bon pour toi et pour ton moral surtout. Tu dois absolument essayer de rebondir, et il est important pour toi de savoir si c’est un amour sincĂšre ou pas, voici comment. Jene suis pas le genre de femme Ă  attendre des cadeaux ou des dĂ©penses superflues pour mes "beaux yeux" mais l'attitude de mon mari me choque. - Il me reproche de ne pas participer aux charges du couples: Je n'ai aucune rentrĂ©e d'argent, lui gagne prĂšs de 4000 euros et est propriĂ©taire sans prĂȘt sur le dos. gCYBKj. Sommaire Philophobie, quand la peur d'aimer porte un nomPourquoi a-t-on peur d'aimer ?Comment surmonter la peur d’aimer ?La peur d'aimer chez les hommesLe cƓur a ses raisons que la raison ignore... La perte de contrĂŽle et la vulnĂ©rabilitĂ© que l'amour entraĂźne nous effraient souvent. 😬 Nous rĂȘvons de passion et de grand frisson mais encore faut-il oser ouvrir son cƓur et se laisser aller Ă  ses Ă©motions... Face Ă  cet amour qui nous tombe dessus sans crier gare, certains paniquent et vont mĂȘme jusqu’à saboter leur histoire."Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve" comme Ă©crivait Serge Gainsbourg... Pour quelles raisons ? Qu'est-ce qui pousse Ă  fuir l'amour ? La peur d'aimer est-elle plus forte chez les hommes ?Philophobie, quand la peur d'aimer porte un nomVous l'ignoriez peut-ĂȘtre mais la peur des relations amoureuses porte un nom la philophobie. "Philo" signifie "amour" et "phobie", "peur", en Grec. La philophobie dĂ©signe donc la peur de l'amour, la peur d'aimer đŸ˜±. L'amour domine la crainte. » Anne Barratin. Pour surmonter ses peurs, il est important de mettre en application certaines mĂ©thodes pour trouver un Ă©quilibre. 📌Une personne qui a peur d'aimer met en place de nombreux mĂ©canismes de dĂ©fense. Le plus courant la manie de toujours chercher le moindre petit dĂ©faut "trop ceci", "trop cela", ça va ne va jamais. Ces personnes s'en servent en principe par la suite pour justifier le fait qu'elles n'iront pas plus loin dans cette histoire. D'autres vont provoquer des disputes, pour un rien afin de pousser l'autre Ă  mettre un terme Ă  la relation. D'autres encore prĂ©fĂ©reront se tourner vers des personnes avec qui elles n'ont rien en commun, aucune chance que ça marche. Pourquoi a-t-on peur d'aimer ? Quelles en sont les raisons ?Beaucoup de personnes ont peur de l’amour, et ne se l'avouent pas toujours. Peur de l'abandon, peur d'ĂȘtre déçu, d'ĂȘtre trompĂ© ou encore le sentiment de ne pas ĂȘtre digne de l'amour que l'autre nous porte. 👉 Voici les 3 raisons les plus courantes d'une conception dĂ©sastreuse de l'amour 1. Une mauvaise image du couple construite pendant l'enfance L’image que l'on se fait du couple se construit durant l'enfance. En ce sens, c'est une pĂ©riode cruciale. Nous forgeons notre premiĂšre idĂ©e du couple en observant nos parents, la maniĂšre dont ils communiquent et fonctionnent. Si ce modĂšle n’est pas Ă  la hauteur de vos attentes ou mĂȘme carrĂ©ment toxique, cela peut expliquer votre apprĂ©hension d’aimer et que vous reproduisiez le mĂȘme schĂ©ma ou un schĂ©ma similaire. C'est pourquoi il est utile de se poser les bonnes Des relations passĂ©es douloureusesPour identifier la source de vos angoisses, posez-vous les bonnes questions A quoi ressemblent vos expĂ©riences passĂ©es ? Votre premiĂšre expĂ©rience amoureuse ? Quel souvenir vous a-t-il/elle laissĂ© ? Toute nouvelle relation fait inĂ©vitablement resurgir vos expĂ©riences passĂ©es et peut, par la mĂȘme occasion, rouvrir d’anciennes blessures telles qu'une trahison... Il est peut-ĂȘtre temps d’affronter vos dĂ©mons, car vous seul pouvez le faire. 3. Un manque de confiance en soiComment aimer ou ĂȘtre aimĂ© quand on ne s’aime pas soi-mĂȘme ? Lorsque l'on manque de confiance en soi, on peut trĂšs vite rentrer dans un cercle vicieux, et ce mal-ĂȘtre cause de nombreuses ruptures. Votre peur irrationnelle de ne pas ĂȘtre dĂ©sirĂ©e, d’ĂȘtre remplacĂ©e ou encore trompĂ©e peut pousser votre partenaire Ă  prendre la fuite, car il/elle ne sentira pas digne de cet amour. 👉 Les causes peuvent ĂȘtre nombreuses mais pour rĂ©gler le problĂšme, il est capital d'identifier ce qui a provoquĂ© ce comportement. Ce travail sur soi n'est pas Ă©vident Ă  rĂ©aliser seul, c'est pourquoi nous ne saurions que trop vous conseiller de consulter un surmonter sa peur d’aimer ?Un souvenir douloureux peut souvent ĂȘtre la cause d'une peur de l'amour. DĂšs que le sentiment amoureux commence Ă  poindre, la peur de l'humiliation, de la rupture ou encore de l'infidĂ©litĂ© pousse Ă  refuser et fuir cet engagement. Pour surmonter cette angoisse, l'acceptation de la situation, le temps et l'ouverture d'esprit sont de bons moyens de retrouver le chemin de l'amour. 😌1. Acceptez votre situationSi vous avez du mal Ă  vous reconstruire aprĂšs une rupture amoureuse, alors comment voulez-vous passer Ă  autre chose ? Avant de penser Ă  ressentir de nouveaux sentiments pour quelqu’un d’autre que vous, vous devez vous pardonner, pardonner Ă  l’autre et surtout, accepter que cette histoire soit terminĂ©e, que vous n’étiez pas fait pour ĂȘtre Prenez votre temps et ouvrez-vous aux autresUne fois que vous avez acceptĂ© votre situation, vous devez prendre le temps de vous connaĂźtre, faire le point sur vos envies profondes, faire ce que vous aimez et surtout ne pas vous jeter dans la premiĂšre aventure venue. Essayez de reconnaĂźtre vos sentiments et vos Ă©motions. Enfin, il est important de comprendre et d'accepter qu’une relation amoureuse est toujours une prise de risque, mais qu’elle vaut la peine d’ĂȘtre vĂ©cue. Donnez-vous une chance de vivre l’amour ! Et pour plus de conseils 5 Ă©tapes pour surmonter sa peur des relations amoureuses. La peur d'aimer chez les hommes aussiLes raisons qui poussent Ă  fuir une relation amoureuse sont les mĂȘmes chez les hommes que chez les femmes. Si vous pensez ĂȘtre face Ă  un homme qui refuse l'engagement, vous ne devez pas l'attendre. Pour Ă©viter de souffrir et, Ă  votre tour, d'avoir la phobie de l'amour, prenez confiance en vous et pensez Ă  ce que vous attendez vraiment d'une relation amoureuse en ce moment. Si cet homme ne convient pas Ă  vos attentes, alors vous devez mettre fin Ă  cette relation et surtout ne pas chercher Ă  vous adapter Ă  lui, Ă  ĂȘtre dĂ©pendante, c'est ce qui l'angoisse au plus au point. 👉 Si vous aussi vous avez peur d'aimer, prenez le temps de la rĂ©flexion sur votre passĂ© enfance et relations amoureuses. Qu'en ressort-il ? Quelles conclusions pouvez-vous en tirer ? Pensez Ă©galement Ă  travailler votre confiance en vous pour vivre pleinement et sereinement. Une fois que vous aurez pris conscience des raisons de votre mal-ĂȘtre, vous serez prĂȘt Ă  vous investir Ă©motionnellement dans une nouvelle du psy peur et amour sont indissociablesPour Catherine Audibert, psychologue et psychanalyste, il ne faut pas oublier que l’amour est toujours un risque, car tout amour contient en lui-mĂȘme le risque de la perte. C’est pour cela que peur et amour sont indissociables, et c’est ce qu’il nous faut aussi accepter pour pouvoir aimer. » Parlez de vos difficultĂ©s et de vos apprĂ©hensions avec vos proches, ils vous aideront dans votre rĂ©flexion et vous conseilleront. Il suffit parfois de changer de prisme pour trouver une solution. Et si cela ne suffit pas, vous pouvez aussi envisager de faire ce travail avec un thĂ©rapeute.đŸ€— Se comprendre, s'accepter, ĂȘtre heureuse... C'est ici et maintenant ! BornToBeMeContacter un psy Retrouvez nos conseils en vidĂ©osources Sophie de Villeneuve Un internaute de nous pose la question suivante Pourquoi JĂ©sus nous demande-t-il dans l’Évangile selon saint Matthieu d’aimer nos ennemis et de prier pour ceux qui nous persĂ©cutent ? Est-ce vraiment possible ? » Plus loin d’ailleurs dans le mĂȘme Évangile, JĂ©sus dit Si on vous gifle sur la joue droite, tendez encore la joue gauche. » Comment comprendre ces paroles dĂ©routantes ?A. N. Juste aprĂšs avoir demandĂ© d’aimer ses ennemis, JĂ©sus dit cette phrase lumineuse Si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, que faites-vous lĂ  d’extraordinaire ? Les paĂŻens en font tout autant. » Pour aimer les gens qui nous aiment, on n’a pas besoin de l’Évangile. L’Évangile nous invite Ă  faire un pas de plus, et Ă  aimer aussi ceux que nous n’aimons pas. Il y a lĂ  une contradiction, bien sĂ»r. Comment la comprendre ? D’abord, la rĂ©vĂ©lation centrale de l’Écriture, c’est ce verset de l’évangile de Jean Dieu a tellement aimĂ© le monde qu’il a envoyĂ© son Fils unique, pour que quiconque croit en lui ne pĂ©risse pas, mais qu’il ait la vie Ă©ternelle. » Dieu a aimĂ© le monde. Or, dans l’Évangile de Jean, le monde n’est pas le monde aimable, c’est le monde qui rejette Dieu. La Parole est venue dans le monde et le monde ne l’a pas acceptĂ©e. C’est le monde en ce qu’il est rebelle Ă  la parole de Dieu. Quand l’Évangile dit que Dieu aime le monde, il ne dit pas que Dieu aime le monde parce que le monde est aimable, il dit que Dieu aime le monde parce que Dieu est amour. Et le propre de l’amour complet, c’est d’aimer l’autre tel qu’il est, qu’on le trouve sympathique ou non. Ensuite, que veut dire aimer » dans le passage de l’évangile de Matthieu ? Martin Luther King a dit cette phrase lumineuse Heureusement que JĂ©sus ne m’a pas demandĂ© de trouver mon ennemi sympathique. Je ne peux pas trouver sympathique celui qui envoie ses chiens sur moi et dĂ©truit ma maison. En revanche, je peux l’aimer. » Aimer ne veut dire trouver sympathique », aimer autrui, dans l’Évangile, c’est essayer de le faire grandir. Dans l’évangile de Jean, aprĂšs avoir dit Aimez-vous les uns les autres », JĂ©sus ajoute Il n’y a pas de plus grand amour que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu’il aime. » C’est celui qui renonce Ă  quelque chose de lui-mĂȘme pour faire grandir l’autre, dans toutes les dimensions de sa de cet amour-lĂ  que Dieu nous aime ?A. N. Je le crois. L’amour de Dieu n’est pas un amour cĂąlin, c’est un amour paternel, l’ambition paternelle Ă©tant de voir son enfant grandir et devenir adulte. Ce que Dieu veut pour nous est que nous puissions croĂźtre et accĂ©der Ă  la totalitĂ© de notre personnalitĂ©. C’est ce que dit JĂ©sus quand il nous demande d’aimer nos ennemis essayez de dĂ©passer votre rĂ©action premiĂšre de haine et de violence, prenez les choses autrement, essayez de le faire grandir dans cette est-ce possible pour nous, avec nos petits moyens humains ?A. N. Je ne suis pas sĂ»r d’en ĂȘtre moi-mĂȘme capable, mais je sais que certaines personnes en ont Ă©tĂ© capables. Les saints sont ceux qui ont rĂ©ussi Ă  aimer leurs ennemis. Et si certains en ont Ă©tĂ© capables, pourquoi pas moi ? D’autres traditions disent la mĂȘme chose. Je lisais rĂ©cemment un livre du DalaĂŻ Lama qui racontait que son mĂ©decin avait Ă©tĂ© enfermĂ© pendant 18 ans dans les goulags chinois oĂč il avait connu la faim, le froid, la torture. Le mĂ©decin parlait du combat qu’il y avait vĂ©cu. Le combat pour survivre ?, demande le DalaĂŻ Lama. Non, rĂ©pond le mĂ©decin, le combat pour ne pas perdre la compassion pour mes geĂŽliers. Certaines personnes, dans des situations extrĂȘmes, ont Ă©tĂ© capables de dĂ©passer leurs rĂ©actions premiĂšres et de voir les choses autrement. Je ne sais pas si j’en serai capable, mais je sais que c’est parlez de combat
A. N. JĂ©sus dit Priez pour ceux qui vous persĂ©cutent. » Cela se joue aussi dans le combat de la priĂšre. Car mĂȘme si on n’arrive pas Ă  garder de la compassion pour ceux qui nous font du mal, on peut toujours prier pour eux. On peut croire que le travail de la priĂšre peut nous aider Ă  changer notre regard sur eux. Le vrai combat que nous sommes appelĂ©s Ă  mener, c’est de vivre l’Évangile, c’est-Ă -dire de faire des choses que nous n’aurions pas faites sans l’ c’est ce qu’il y a de plus difficile Ă  faire
 Aimer ses ennemis, tout de mĂȘme, comment peut-on y parvenir ?A. N. Le verset que vous avez citĂ© tout Ă  l’heure Tends aussi la joue gauche », est parfois traduit par tends l’autre joue ». Certaines interprĂ©tations disent que le mot important dans cette phrase, c’est le mot autre », et qu’elle signifie Cherche une autre rĂ©ponse Ă  la violence. » Notre rĂ©action premiĂšre est de rĂ©pondre Ă  la violence par la violence. La vocation du chrĂ©tien est d’essayer de trouver d’autres rĂ©ponses que la violence Ă  la vie chrĂ©tienne qui nous est proposĂ©e dans les Ă©vangiles est une vie de combat quotidien, de combat spirituel ?A. N. C’est le combat, ou encore le travail, de la priĂšre. Le travail de la spiritualitĂ©, au sens large du terme, c’est de faire en sorte progressivement que l’Évangile ne soit pas simplement une idĂ©e sympathique qui traverse nos maniĂšres de penser, mais qu’il vienne habiter nos profondeurs, nos rĂ©actions, notre façon d’ĂȘtre, de voir et de nous comporter avec la totalitĂ© de notre environnement, nos amis comme nos ennemis. J’aime l’image de la foi comme un vĂȘtement. Saint Paul dit Vous avez revĂȘtu le Christ ». Jean parle de la foi comme d’une demeure, d’une habitation. La foi n’est pas que de l’ordre de la croyance ou de l’espĂ©rance, elle est aussi une bonne nouvelle qui s’adresse Ă  la totalitĂ© de notre personne, avec nos sentiments, nos haines, nos amours, nos rĂ©actions de tous les jours. Le travail de la priĂšre et de la spiritualitĂ©, c’est d’habiter de plus en plus cette comprĂ©hension de la travail peut-il transformer une personne ? Peut-on arriver Ă  vraiment aimer ses ennemis ?A. N. Je l’espĂšre et je le crois. Je ne suis pas un hĂ©ros de la foi, mais un homme d’espĂ©rance, qui croit que si JĂ©sus nous le demande, c’est que nous en sommes capables, parce que JĂ©sus croit que nous en sommes capables. Et que le travail de notre imprĂ©gnation dans l’Évangile permet d’arriver progressivement Ă  rĂ©pondre Ă  cette parole que Dieu dĂ©pose Ă  nos pieds. Le cƓur a ses raisons que la raison ignore comme on l’entend souvent
 Le problĂšme, c’est que bien que trĂšs puissant, il arrive que cet amour soit rongĂ© par la distance et que le cƓur ne finisse par ne plus supporter les kilomĂštres qui vous sĂ©parent. Il est facile de voir si quelqu’un vous aime lorsque vous partagez des moments ensemble. La gestuelle, l’attitude, le regard et bien d’autres critĂšres peuvent ĂȘtre analysĂ©s afin de comprendre trĂšs rapidement ce qu’il se passe dans la tĂȘte de votre moitiĂ©. Mais dans une relation Ă  distance, comment savoir si l’amour est toujours aussi fort et vraiment rĂ©ciproque ? Comment savoir s’il est sincĂšre ? On en vient parfois Ă  se poser ces questions sur son copain ou sa copine. Nous allons essayer de vous Ă©clairer Ă  travers cet qu’il/elle m’aime sincĂšrement malgrĂ© la distance ? Les clĂ©s pour le savoir Mon copain/ma copine est distante, ne me parle plus. Qu’en penser ?“Je doute de mon partenaire, m’aime-t-il ?” rĂ©flĂ©chir aux raisons de cette crainteCommuniquer ses ressentis au lieu de supposer essentiel en amour Ă  distancePeur qu’il/elle me trompe et ne m’aime plus comment savoir ?S’aimer Ă  distance commence par
 des preuves d’amourEn amour Ă  distance, “Confiance” est le maĂźtre mot Articles similairesMon copain/ma copine est distante, ne me parle plus. Qu’en penser ?Avec le temps qui passe, il arrive parfois que l’on commence Ă  sentir son ou sa partenaire de plus en plus distante. Moins de messages, moins d’appels, moins de moments complices
 On a le sentiment que quelque chose ne va pas. La pire rĂ©action dans cette situation, c’est de se dire ça va lui passer » et d’attendre sans rien faire. Si vous sentez que le comportement de votre partenaire change et que votre moitiĂ© commence Ă  s’éloigner, vous devez directement rĂ©agir en jouant la carte de l’honnĂȘtetĂ© ! Que ce soit par message, appel vidĂ©o ou tĂ©lĂ©phonique, vous devez expliquer calmement Ă  votre partenaire qu’il ou elle semble ĂȘtre de plus en plus distante et que vous commencez Ă  vous poser des questions par rapport Ă  ses sentiments. En se disant tout cela de maniĂšre calme, douce, et avec intelligence, votre partenaire risque fortement de se confier et de vous expliquer ce qui ne va pas si quelque chose ne va pas. Manque d’attention, frustration sexuelle, besoin de tendresse, lassitude liĂ©e Ă  la situation, de nombreux facteurs peuvent faire que votre partenaire est de plus en plus froide. Votre mission sera donc de faire le point ensemble, voir oĂč en est votre amour, et essayer si besoin de trouver une maniĂšre de relancer la flamme. MĂȘme Ă  distance, la parole est sĂ»rement le meilleur moyen de savoir s’il ou elle vous aime vraiment.“Je doute de mon partenaire, m’aime-t-il ?” rĂ©flĂ©chir aux raisons de cette crainteDans certaines situations, vous aurez beau parler et faire le point avec votre Ăąme-sƓur, vous risquez de ne pas toujours ĂȘtre totalement satisfaite de ses rĂ©ponses et continuerez Ă  vous questionner de par son comportement qui vous paraĂźt de plus en plus suspect
 Mais ne tirez surtout pas de conclusions hĂątives. Au lieu de ça, essayez de dĂ©crire rationnellement les raisons qui vous poussent Ă  penser que votre partenaire n’éprouve plus d’amour pour celles-ci, quelques cas Ă  surveiller particuliĂšrement en relation Ă  distance . Mon copain/ma copine me parle malest froide ou distante derniĂšrementme ment souventest agressifveme manque de respectne fait pas d’effortme rabaisse constammentSi certains de ces signes vous parlent, vous avez peut-ĂȘtre raison de douter de ses sentiments. Il est donc important d’en parler pour amĂ©liorer votre couple Ă  ses ressentis au lieu de supposer essentiel en amour Ă  distanceUtilisez les moyens Ă  votre disposition pour essayer d’en savoir plus sur ce qu’il ou elle pense. A commencer par
 lui en parler. La plupart du temps, il s’agit de simples malentendus qui rendent la relation votre copain/copine est-il/elle dans une pĂ©riode stressante, et ne peut pas se permettre de passer autant de temps avec vous que d’habitude en cause d’une charge de travail Ă©levĂ©e ou de problĂšmes dans sa vie de famille par exemple. Cela ne veut pas dire qu’il/elle ne vous aime plus ! Simplement que votre partenaire a dĂ©jĂ  trop Ă  penser, et que cela influe sur votre relation de couple Ă  distanceSe poser la question Est-ce qu’il m’aime vraiment ? », c’est gĂ©nĂ©ralement se poser indirectement la question Est-ce qu’il ne se rapproche pas de quelqu’un d’autre ? ». La relation Ă  distance est une aventure dans laquelle chacun se doit d’ĂȘtre trĂšs fort et tout le monde n’est pas toujours capable de rĂ©sister aux diverses tentations de la ĂȘtre sĂ»re qu’il ou elle vous aime vraiment, vous pouvez Ă©ventuellement chercher Ă  en savoir plus sur les personnes qu’ils ou elle cĂŽtoie. Pour cela, les rĂ©seaux sociaux sont gĂ©nĂ©ralement votre meilleur alliĂ©. Cette pratique peut s’apparenter Ă  de l’espionnage, et nous la dĂ©conseillons. Mais si vous avez d’ores et dĂ©jĂ  des raisons de penser que votre partenaire Ă  distance ne vous aime plus, vous n’avez pas Ă  avoir honte. La relation Ă  distance repose sur la confiance, mais il n’y a rien de mal Ă  faire quelques recherches si vous sentez que votre moitiĂ© est de plus en plus froide. Observez ses nouvelles frĂ©quentations, les personnes avec qui il ou elle s’affiche, et surtout la façon dont il ou elle rĂ©pond Ă  vos est Ă  prendre en considĂ©ration, et si votre Ăąme-sƓur vous aime vraiment, elle doit ĂȘtre en mesure de rĂ©pondre clairement Ă  toutes les questions que vous lui posez. Sans tomber dans des dĂ©lires paranoĂŻaques ni dans des crises de jalousie insensĂ©es, vous ĂȘtes en droit de chercher Ă  en savoir plus et utiliser les moyens Ă  votre disposition pour trouver des rĂ©ponses Ă  vos questions. Voici un article plus complet pour essayer de dĂ©terminer s’il/elle vous Ă  distance commence par
 des preuves d’amourA partir du moment oĂč vous commencez Ă  remettre en question la sincĂ©ritĂ© des sentiments qu’a pour vous votre partenaire, c’est que votre partenaire ne vous montre pas suffisamment qu’il vous aime. S’il ne vous montre pas suffisamment qu’il vous aime, il ou elle est Ă©galement coupable et se doit donc de vous rassurer, et d’ĂȘtre honnĂȘte. Dans une relation Ă  distance, montrer et prouver son amour est plus important que tout. Faites aussi le point avec vous-mĂȘme donnez-vous, vous aussi, assez de preuves d’amour Ă  votre moitiĂ© au quotidien ?En amour Ă  distance, “Confiance” est le maĂźtre mot En rĂ©sumĂ©, soyons honnĂȘtes, vous ne pourrez jamais ĂȘtre 100% sĂ»re qu’il ou elle vous aime rĂ©ellement, c’est bien lĂ  le principe de l’amour. Encore une fois, confiance est le maĂźtre mot. Cependant, vous ne devez pas hĂ©siter Ă  poser les questions qui fĂąchent si vous commencez Ă  sentir que votre partenaire prend de la distance. Vous ne devez pas non plus hĂ©siter Ă  utiliser les moyens Ă  votre disposition pour essayer d’en savoir plus si les rĂ©ponses ne vous ont pas convaincu. Cherchez toujours Ă  comprendre, et Ă  communiquer, tout en gardant le bon Ă©quilibre pour ne pas tomber dans l’ vous, quelles sont les petites choses qui vous font dire qu’il/elle vous aime
 ou que vous avez raison d’en douter ? Moi c'est Quentin, et aprĂšs 4 ans et demi de relation Ă  distance avec ma copine Sara, on habite enfin ensemble. Puisqu'on ne s'Ă©crit plus l'un Ă  l'autre, on a eu l'idĂ©e d'en profiter pour vous Ă©crire Ă  vous, et vous donner nos conseils pour bien vivre votre amour Ă  distance ! View all posts by Quentin ETRE A L’ECOUTE Anthony passe pratiquement 45 min Ă  prĂ©parer son audience Ă  ĂȘtre en capacitĂ© de recevoir ce qu’il va dire. D’aprĂšs son expĂ©rience, c’est vraiment trĂšs important, car il parle de quelque chose de nouveau, d’inattendu, qui va Ă  l’encontre de tout ce que la sociĂ©tĂ© nous apprend, et il faut se prĂ©parer Ă  l’entendre. Cette Ă©coute ne peut pas se faire depuis nos positions, nos concepts et nos prĂ©jugĂ©s fixes, mais avec une grande ouverture d’esprit. Il insiste sur le fait qu’écouter, ce n’est pas gober, faire confiance ou ĂȘtre en accord, mais c’est avoir un esprit frais et alerte, sans idĂ©es reçu, ni prĂ©jugĂ©s, et questionner, dĂ©cortiquer et analyser tout ce qui est dit. Il est d’ailleurs possible d’ĂȘtre en dĂ©saccord et de comprendre. Ce qu’il enseigne a changĂ© sa vie et est trĂšs facile Ă  comprendre, accessible Ă  un enfant de 7 ans, en quelques minutes. Mais peut prendre plusieurs heures, jours, mois ou annĂ©es Ă  l’intĂ©grer, ça dĂ©pend de nous. CONDITION HUMAINE Anthony nous parle d’abord de la condition humaine, Ă  quel point nous avons la capacitĂ© d’envoyer une fusĂ©e dans l’espace, d’augmenter notre confort et notre plaisir, sans pour autant, rĂ©ussir Ă  rĂ©soudre les problĂšmes de souffrance, d’angoisse, de solitude, de dĂ©sespoir, de dĂ©pression, de chagrin, de peur, de haine, de cruautĂ©, etc. Quand on parle de peur ici, il ne s’agit de rĂ©ponse immĂ©diate Ă  un danger, mais d’une peur abstraite de quelque chose qui peut arriver. Lennon disait La vie est ce qui vous arrive pendant que vous ĂȘtes occupĂ© Ă  faire autre chose ». Autre chose » est souvent synonyme d’inquiĂ©tude, d’angoisse et de souffrance. Si on illustre cet Ă©tat, imaginez-vous au dĂ©but d’un concert, vous ĂȘtes enfin Ă  votre place dans toute cette foule et vous vous souvenez Ă  cet instant que vous n’avez pas fermĂ© Ă  clĂ© votre voiture garĂ© pas loin. Vous vous retrouvez dans un Ă©tat oĂč il est trĂšs compliquĂ© d’aller fermer votre voiture et oĂč il est trĂšs compliquĂ© d’apprĂ©cier la musique Ă  cause de cette contrariĂ©tĂ©. Vous n’ĂȘtes plus prĂ©sent, vous ĂȘtes dans un entre deux, dans une constante anxiĂ©tĂ© de vous demander ce que vous allez faire et ce qu’il arrivera ensuite. La vie est ce qui vous arrive pendant que vous ĂȘtes occupĂ© Ă  faire autre chose ». Car nous avons peur et nous sommes attachĂ©s Ă  des choses qui n’existent pas et dont nous acceptons que notre bonheur dĂ©pende. Ce sont des illusions, des mensonges ou des croyances qui ne sont pas la rĂ©alitĂ©. Si notre bonheur dĂ©pend de quelque chose d’extĂ©rieur, alors ce n’est plus du bonheur, mais une source de tension, d’anxiĂ©tĂ© et de peur de perdre cette chose. Et ce n’est pas la multiplication des plaisirs, de la richesse ou l’absence de douleur qui fait notre bonheur. Anthony donne l’exemple d’un homme qu’il a connu et qui venait d’apprendre qu’il lui restait seulement 6 mois Ă  vivre. Plus tard en fin de vie, il avouait avoir dĂ©couvert le bonheur, malgrĂ© la douleur, car l’annonce du verdict l’avait forcĂ© Ă  abandonner toutes ses attentes et donc lĂąchĂ© prise sur tout ce qui l’empĂȘchait d’ĂȘtre heureux. D’aprĂšs lui, ce qui nous permet d’atteindre cet Ă©tat, nous le connaissons depuis longtemps, mais personne ne veut l’entendre ! PREREQUIS Ok, mais admettons que vous soyez Ă  l’écoute et que vous aillez la curiositĂ© de comprendre. Qu’est-ce qu’il faut faire ? D’abord accepter deux vĂ©ritĂ©s Ă  propos de nous. La premiĂšre est que notre vie est un bordel ! Et lĂ  on pourrait se dire bah moi ça va plutĂŽt bien, j’ai un diplĂŽme, un boulot, de l’argent, une maison, une copine, des amis, etc. ». Ok, mais est-ce qu’il t’arrive d’ĂȘtre contrariĂ© ? Bah oui c’est normal, comme tout le monde ». Non ! Nous ne sommes pas supposĂ©s ressentir du chagrin, de la solitude, de la peur, de l’anxiĂ©tĂ©, de la contrariĂ©tĂ©, etc. Ça peut paraĂźtre rĂ©voltant, mais on comprendra pourquoi par la suite, ce qui nous amĂšne au second point. Nous ne voulons pas sortir de ce bordel ! Bien sĂ»r ce n’est pas volontaire, personne ne s’est levĂ© un matin en se disant, aujourd’hui je vais ĂȘtre contrariĂ© et je n’ai pas envie que ça change » ! Mais on a Ă©tĂ© conditionnĂ©, Ă  penser que certaines situations justifient ces rĂ©actions, que ce sont des rĂ©ponses normales et logiques. Et quand nous parlons de nos problĂšmes Ă  quelqu’un, nous cherchons d’abord Ă  ĂȘtre soulagĂ© de nos contrariĂ©tĂ©s, sans les remettre en question. C’est plus confortable pour nous d’ĂȘtre la victime et de rejeter la faute sur l’extĂ©rieur. Et si tout le monde fonctionne de cette maniĂšre, nous allons mutuellement nous conforter dans ce rĂŽle. Au-delĂ  de ça, sortir de ce bordel, s’en dĂ©tacher, a un coĂ»t. Ça demande de renoncer en ce que nous avions identifiĂ© comme notre bonheur. Par exemple, accepteriez-vous d’ĂȘtre vraiment heureux, si vous deviez renoncer Ă  votre succĂšs, votre carriĂšre, votre mariage ou une paye de 10 000 € par mois ? Et oui, on peut ĂȘtre riche et heureux, Ă  partir du moment oĂč notre bonheur n’est pas attachĂ© Ă  cet argent, et qu’on serait tout autant heureux sans. Mais toutes les personnes qui recherchent la gloire, le prestige, la cĂ©lĂ©britĂ© ou le pouvoir, deviennent esclaves du regard et de l’opinion des autres, ce qui est une immense source d’anxiĂ©tĂ©. MĂȘme en amour, nous avons des exemples comme Romeo et Juliette qui se sont tous les deux donner la mort, car ils estimaient que leur bonheur, et donc leur raison de vivre, dĂ©pendait de la prĂ©sence de l’autre. Anthony nous fait part de cette citation Lorsque l’Ɠil n’est pas obstruĂ©, le rĂ©sultat est la vue. Lorsque l’oreille n’est pas obstruĂ©e, le rĂ©sultat est l’ouĂŻe. Lorsque l’esprit n’est pas obstruĂ©, le rĂ©sultat est la vĂ©ritĂ©. Lorsque le cƓur n’est pas obstruĂ©, le rĂ©sultat est la joie et l’amour ». Vous est-il dĂ©jĂ  venu Ă  l’esprit, que ce que vous appelez votre bonheur est en rĂ©alitĂ© votre chaĂźne ? Ça peut ĂȘtre un mariage, une entreprise, peu importe, oĂč et avec qui, ou quoi, vous trouvez votre bonheur est peut-ĂȘtre votre prison. Dans cette partie, je rentre un peu plus dans le sujet, en commençant avec une citation du Buddha le monde est plein de chagrin ou de peine, la racine du chagrin est le dĂ©sir ou l’attachement. Le dĂ©racinement du chagrin est l’absence de dĂ©sir ». Anthony nuance la notion de dĂ©sir, ici on ne parle pas, par exemple, de l’envie de voir quelqu’un si ça se fait tant mieux sinon ce n’est pas grave », mais du dĂ©sir puissant, qui s’il n’est pas assouvis nous rend malheureux, si je ne te vois pas, je serai triste ». Ce dĂ©sir puissant sur lequel nous basons notre bonheur, peut ĂȘtre Ă©galement appelĂ© un attachement. Donc dans tout cet article, quand je parle de dĂ©sir ou d’attachement, il ne s’agit pas d’une envie lĂ©gĂšre, mais d’un besoin puissant gĂ©nĂ©rateur d’attentes. Quand vous y pensez, toutes nos peurs ou nos contrariĂ©tĂ©s par exemple, sont liĂ©es Ă  des attachements. Si vous allez au restaurant pour manger votre plat prĂ©fĂ©rĂ© mais qu’ils n’en ont pas ce jour-lĂ , si vous ĂȘtes contrariĂ©, c’est Ă  cause d’un attachement d’une attente. D’ailleurs le Buddha a Ă©galement dit si vous apprenez Ă  apprĂ©cier le parfum de mille fleurs, vous ne vous accrocherez pas Ă  une, ou ne souffrirez pas si vous ne pouvez pas l’obtenir ». Par exemple, je mange plutĂŽt vĂ©gĂ©tarien, mais j’adore la viande. Donc on me demande souvent comment je fais pour m’en passer. Eh bien je mange d’autres plats que je trouve tout aussi bon. Je ne suis pas attachĂ© Ă  retrouver un goĂ»t spĂ©cifique, j’ai simplement l’envie de manger quelque chose que j’aime et qui est bon pour ma santĂ©. Mais dans les cultures plutĂŽt riches comme la nĂŽtre, nous avons plus l’habitude de remarquer ce que nous n’avons pas, plutĂŽt que ce dont nous jouissons. Si on reprend l’exemple de la personne atteinte d’un cancer Ă  qui il reste 6 mois Ă  vivre, en laissant tomber tous ses attachements ses projets de carriĂšre, de succĂšs, de mariage, de maison, etc. Elle va commencer pour la premiĂšre fois peut-ĂȘtre Ă  vivre pleinement avec ce qu’elle a, dans le moment prĂ©sent. Ça inclus des moments de douleur, mais ceux-ci peuvent ĂȘtre vĂ©cu dans un Ă©tat gĂ©nĂ©ral paisible ou dans la dĂ©pression. Donc ce n’est pas la douleur en elle-mĂȘme qui contrĂŽle notre Ă©tat. Quand on est enfant, on est plus facilement heureux, car on n’a pas vraiment d’attentes. On fait des caprices, mais ça dure 5 min. C’est en grandissant, qu’on nous apprend Ă  avoir des dĂ©sirs trĂšs intense, Ă  ĂȘtre productif pour les atteindre et Ă  s’interdire d’ĂȘtre rĂ©ellement heureux tant qu’on ne les a pas atteints. On nous drogue Ă  l’approbation, au succĂšs, Ă  l’accomplissement, la victoire, le pouvoir, la rĂ©putation, l’image, la gloire, le prestige, etc. Quand on en obtient, on est applaudi, on rĂ©ussit, on est populaire, on a un bon sentiment, et Ă  l’inverse quand on Ă©choue on se sent comme une merde ! Donc on est donc complĂ©tement contrĂŽlĂ© par toutes ces drogues qui sont d’ailleurs bien exploitĂ©es par les rĂ©seaux sociaux. Et on ne prend jamais le temps de se demander si on ne serait pas plus heureux sans ces attachements qui sont fortement liĂ©s Ă  notre culture de consommation ! Être dĂ©tachĂ©, ne veut pas dire, ne pas avoir d’émotion, mais ne plus avoir de contrariĂ©tĂ© et de tension, du coup il ne reste plus que la joie que l’on peut vivre avec tout autant d’intensitĂ©. Ça ne veut pas non plus dire qu’on s’en fout de tout, on peut ĂȘtre passionnĂ© et engagĂ© par quelque chose tout en restant dĂ©tachĂ© du rĂ©sultat final. Le problĂšme c’est que nous sommes conditionnĂ©s Ă  penser que c’est la contrariĂ©tĂ© qui nous rend capable de rĂ©agir. Que si on nous double dans une file d’attente, nous devons ĂȘtre contrariĂ© pour rĂ©agir. Mais c’est faux. Par exemple, dans mon travail, j’ai parfois un collĂšgue qui m’appelle en stress, pour que je rĂšgle un problĂšme grave et urgent ! Je lui rĂ©ponds calmement ok j’ai compris, je regarde ça et je te rappelle ». Et il me rĂ©pond non mais je crois que tu n’as pas bien compris la gravitĂ© de la situation ! ». Tant qu’il n’a pas la sensation que je suis moi-mĂȘme contrariĂ© et anxieux, il n’a pas l’impression d’ĂȘtre pris au sĂ©rieux et que je vais pouvoir agir rapidement et correctement. En fait, si vous ĂȘtes en danger imminent, par exemple poursuivi par un vĂ©lociraptor, le stress et la dĂ©charge d’adrĂ©naline sont plutĂŽt utile. En dehors de ça, se contrarier c’est une double peine. Quelqu’un nous double dans la file, se comporte mal, mais c’est nous qui sommes contrariĂ©s ! Ce n’est ni logique, ni juste. Le pire est que cette contrariĂ©tĂ©, nous met dans un Ă©tat Ă©motionnel qui rĂ©duit notre sang froid, nos capacitĂ©s physiques et intellectuelles. La mĂȘme perte de facultĂ© que nous pouvons avoir avec la pression d’un exam ou d’une compĂ©tition sportive si nous sommes attachĂ©s au rĂ©sultat. On nous apprend qu’ĂȘtre aimĂ© est un besoin. C’est effectivement vital chez les bĂ©bĂ©s et important en grandissant dans la construction de sa sĂ©curitĂ© affective. Mais d’aprĂšs l’expĂ©rience d’Anthony, il considĂšre que notre seul besoin en tant qu’adulte, c’est aimer et non ĂȘtre aimĂ©, dĂ©sirĂ© ou apprĂ©ciĂ©. Et c’est une nuance super intĂ©ressante, car le simple fait d’aimer quelqu’un, est un sentiment qui suffirait Ă  nourrir notre besoin d’amour, et quand on en reçoit en retour, ça s’additionne simplement. Mais vouloir que quelqu’un nous aime ou nous dĂ©sir, et tout mettre en Ɠuvre pour que ça se produise, est un comportement guidĂ© par la peur, en lien avec notre ego et nos insĂ©curitĂ©s, qui peut nous engager dans une spiral infernale de manipulation, de contrĂŽle, de mensonge, d’hypocrisie, de peur du regard et du jugement des autres. Anthony appelle ça le monkey love », l’amour de singe, sous-entendu stupide. C’est-Ă -dire que si vous ĂȘtes gentil avec moi, je le serai avec vous. Si vous me donnez ce que je veux, je vous apprĂ©cierai, sinon je ne vous apprĂ©cierai pas like, dislike. Ce n’est pas de l’amour, mais un Ă©change, un contrat. Si vous ne vous comportez pas bien, comme je veux, naturellement, je serai contrariĂ©. Ce n’est pas de l’amour. Aimer c’est un sentiment qui n’attend rien en retour. Et c’est libĂ©rateur de dĂ©couvrir que nous pouvons aimer, sans avoir Ă  manipuler ou impressionner personne. Nous faisons Ă©galement souvent l’amalgame entre attachement et amour. C’est un classique des comĂ©dies romantiques sans toi, je serai malheureux ». Cette phrase, c’est l’autoroute du divorce. Aimer quelqu’un, ça veut dire je suis autonome et je me tiens debout sans m’appuyer sur toi. Je suis parfaitement heureux sans toi, je te laisse libre et je souhaite ton bonheur. Quand je suis avec toi, je suis ravi et sinon ce n’est pas grave, tu ne me manques pas, je ne ressens pas de douleurs ». VoilĂ  une relation saine, que ce soit en amitiĂ© ou en amour. Et lĂ  nous pourrions nous dire oui mais si ne je suis pas attachĂ©, je n’aime pas vraiment ? ». Mais paradoxalement, le plus grand ennemi de l’amour est l’attachement. Car si je dĂ©sir quelqu’un dans le sens d’attachement, je veux le possĂ©der. Alors je ne peux pas le laisser libre, je dois l’avoir. Donc le manipuler et m’adapter pour l’avoir, ce qui engendre de l’insĂ©curitĂ© et de l’anxiĂ©tĂ©. C’est plus du registre de la peur que de l’amour, et personne n’est libre. Tout est basĂ© sur la fausse croyance que sans l’objet de notre attachement, nous serions malheureux. Le jour oĂč nous comprenons que c’est faux, ça peut prendre 2 min ou 20 ans, nous sommes libres. Comment s’exprime cette libertĂ©, par exemple, quand nous ne sommes plus attachĂ©s aux autres ? Eh bien nous nous soucions d’eux, nous les aimons, mais nous n’agissons plus pour les satisfaire, nous ne sommes plus contrĂŽlĂ©s par leurs opinions. Nous ne pouvons pas vĂ©ritablement apprĂ©cier quelqu’un dans son ensemble quand nous en avons besoin. Nous allons seulement voir en eux, ce dont nous avons besoin et qui entraĂźne l’anxiĂ©tĂ© de ne pas l’obtenir. Pour caricaturer, le politicien veut un vote, le commercial de l’argent, l’artiste de la reconnaissance, etc. Nous ne pouvons donc pas vĂ©ritablement aimer quelqu’un quand nous en sommes Ă©motionnellement dĂ©pendant. Pour autant, nous sommes des ĂȘtres dĂ©pendants ou plutĂŽt interdĂ©pendants les uns des autres pour certains besoins, mais pas pour notre bonheur. Celui-ci ne doit dĂ©pendre de rien, ni personne. Se dĂ©tacher, ne va pas changer notre situation, mais simplement la maniĂšre dont nous la percevons et donc la maniĂšre dont nous la vivons. Si je suis malade et que je suis attachĂ© Ă  guĂ©rir, alors mon bonheur en dĂ©pend. Je vais ĂȘtre malade et dĂ©pressif, peut-ĂȘtre jusqu’à la fin de ma vie. Si je m’en dĂ©tache, je serai probablement toujours malade, mais je vais uniquement subir les effets de cette maladie, aussi sereinement que possible, avec peu d’impact sur mon Ă©tat Ă©motionnel. D’ailleurs il donne sa dĂ©finition du bonheur, comme un Ă©tat de total non-attachement. Un attachement est facile Ă  dĂ©tecter, il se cache derriĂšre chaque contrariĂ©tĂ©. Par exemple, je peux ĂȘtre dans un Ă©tat paisible qui va ĂȘtre perturbĂ©, par l’envie soudaine d’avoir quelque chose ou de me dĂ©gager d’une situation inconfortable. Et je me dis inconsciemment que quand j’obtiendrai ce que je veux, alors je serai Ă  nouveau paisible. Donc c’est l’attachement Ă  cette chose qui bloque mon bonheur. Je vous redonne cet exemple que j’aime bien utiliser. Vous ĂȘtes chez vous, tranquille. Vous recevez un coup de tĂ©lĂ©phone pour un jeu Ă  la radio, vous avez une chance sur deux de gagner 1 million d’euros ! Vous choisissez la mauvaise option et vous vous retrouvez complĂ©tement déçu, frustrĂ© et dĂ©goutĂ© ! Cet argent n’a jamais Ă©tĂ© Ă  vous, mais vous avez presque la sensation de l’avoir perdu. Vous vous y ĂȘtes attachĂ© l’espace de quelques secondes, vous avez imaginez Ă  quel point vous seriez heureux de les avoir, donc vous avez troublĂ© votre sĂ©rĂ©nitĂ© et vous restez comme ça puisque vous ne pouvez pas avoir ce que vous vouliez. Il faut presque passĂ© par les Ă©tapes du deuil pour sortir de cet Ă©tat. FORMULE ET PROGRAMMATION Voici la formule d’Anthony rien dans la rĂ©alitĂ©, rien dans la vie, rien dans le monde, nous contrarie. Rien n’a le pouvoir de nous contrarier. Toutes les contrariĂ©tĂ©s existent en nous et non dans la rĂ©alitĂ© ». En partant de cette hypothĂšse, nous pourrions penser que si un Ă©vĂ©nement ou le comportement d’une personne n’est pas responsable de notre contrariĂ©tĂ©, du coup ce serait nous le responsable Ă  blĂąmer, ce qui serait hyper culpabilisant ! Eh bien non, ce n’est pas nous ou en tout cas, pas directement. Personne ne choisit dĂ©libĂ©rĂ©ment de se contrarier. C’est notre programme, c’est-Ă -dire la maniĂšre dont nous avons Ă©tĂ© Ă©duquĂ©s, entraĂźnĂ©s et conditionnĂ©s. Par exemple, deux personnes dans une mĂȘme situation face Ă  une promesse non-tenue, l’une peut ressentir de la contrariĂ©tĂ© et l’autre non. La contrariĂ©tĂ© n’est pas dans la situation, mais dans notre programmation. La personne contrariĂ©e est entraĂźnĂ©e Ă  la ressentir quand ça arrive. De la mĂȘme maniĂšre que vous pouvez vous conditionner Ă  dĂ©primer quand la pluie arrive, ce que vous appellerez d’ailleurs du mauvais temps. Maintenant je vais vous illustrer tout ça avec un exemple parlant. Vous voulez traverser un rondpoint et prendre la 2Ăšme sortie. Vous suivez le code de la route, mais arrivĂ© Ă  la 1Ăšre sortie, un homme dans une voiture vous coupe la route pour passer. Vous devez piler pour ne pas lui rentrer dedans. Cette situation ne devrait pas ĂȘtre contrariante. Et vous pourriez vous dire je ne dois pas me mettre en colĂšre, alors qu’il m’a coupĂ© la route ? Que j’aurai pu avoir un accident ? Du coup ça reviendrait Ă  accepter ou approuver son comportement ? A me laisser marcher dessus sans rien dire ? Et je devrais en plus ne pas le porter responsable, mais faire un travail sur moi et sourire en mĂȘme temps » ? Vu comme ça, ça paraĂźt rĂ©voltant, mais je vais dĂ©cortiquer le processus Ă©tape par Ă©tape. DĂ©jĂ  il ne s’agit pas de lui dĂ©gager la responsabilitĂ© de son comportement, il est responsable de ne pas avoir suivi le code de la route et de vous avoir mis en danger. Mais il n’est pas responsable de votre contrariĂ©tĂ©, c’est la nuance. Donc ce n’est pas lui, ce n’est pas vous non plus, mais c’est votre programme qui dĂ©clenche cette colĂšre, qui survient aprĂšs l’incident et qui est inutile dans cette situation. Et vous pourriez penser il n’a pas eu de considĂ©ration pour moi, donc il ne me respecte pas. Moi je fais attention aux autres et lui ne fait pas attention Ă  moi, donc c’est injuste, donc ça me met en colĂšre ». Ok, pour dĂ©construire ce raisonnement, je vais emprunter les travaux du Docteur Gabor MatĂ©, dont je vous mettrai les liens en rĂ©fĂ©rence. Est-ce qu’il existe une seule raison qui puisse, peut-ĂȘtre pas justifier, mais expliquer cette incivilitĂ©. Oui, peut-ĂȘtre que c’était un parent stressĂ© qui amenĂ© son enfant gravement blessĂ© Ă  l’hĂŽpital. C’est un exemple extrĂȘme, mais c’est possible et lĂ  votre contrariĂ©tĂ© disparaĂźt, car vous compatissez. Et des raisons, on peut en trouver des centaines, moi-mĂȘme en 15 ans de permis, je n’ai jamais eu d’accident, mais il m’est forcĂ©ment arrivĂ© de couper la route Ă  quelqu’un. Pas parce que je lui manquais de respect, mais probablement parce que j’avais la tĂȘte ailleurs et que je ne l’avais pas vu. Ça ne justifie pas mon comportement, mais vous pouvez le comprendre parce que c’est humain. Tout ça pour dire que parmi toutes les interprĂ©tations possibles de ce comportement, nous choisissons la pire hypothĂšse, celle par exemple, d’un manque de respect. D’ailleurs nous ne l’avons pas choisi dĂ©libĂ©rĂ©ment, ça s’est fait de maniĂšre automatique, c’est notre programme. Eh bien souvent, si je rĂ©agis comme ça, ça signifie que je pense, au fond de moi, ne pas ĂȘtre quelqu’un de respectable. Ce qui va probablement me ramener Ă  un Ă©vĂ©nement antĂ©rieur, souvent dans l’enfance, alors que je faisais attention aux autres, on n’a pas fait attention Ă  moi et j’ai ressenti que je n’étais pas digne de respect. Donc si je me replace dans cette mĂȘme situation, en ayant conscience de mon programme et sans croyances nĂ©gatives Ă  propos de moi, je ne vais pas me contrarier. C’est d’autant plus vrai, que cette personne ne me connaĂźt pas, donc comment pourrait-elle ne pas respecter qui je suis vraiment ? Si cette personne n’est pas Ă  l’origine de ma contrariĂ©tĂ©, alors je n’ai pas Ă  dĂ©ployer mon Ă©nergie physique et Ă©motionnelle, Ă  la blĂąmer et la combattre. Et lĂ  d’un coup, ce truc devient de moins en moins important, car tant que j’ai un ennemi qui me contrarie, je demande que ça change et je refuse d’abandonner ma contrariĂ©tĂ©. Le problĂšme c’est que cette personne est partie sans s’excuser, sans changer, donc je garde ma contrariĂ©tĂ© pendant un certain temps. Et vous imaginez bien la charge mentale et Ă©motionnelle que nous pouvons accumuler comme ça au fil de la journĂ©e. Je fais une parenthĂšse sur cette notion de pardon, qui peut ĂȘtre dĂ©finit comme la prise de conscience, au-delĂ  de nos pensĂ©es, de l’insignifiance de tout ce qui semble nous causer de la douleur ». Donc je n’ai pas Ă  attendre que cet automobiliste s’excuse ou que je le pardonne, mais inconsciemment, je vais me pardonner Ă  moi-mĂȘme, d’avoir cru que son comportement avait la moindre signification pour moi. D’aprĂšs Anthony, sortir de ces comportements est un signe de maturitĂ©, qu’il dĂ©finit comme l’état oĂč tu ne blĂąmes plus personne, ni les autres, ni toi-mĂȘme. Tu vois ce qu’il ne va pas et tu essayes d’y remĂ©dier ». Car quand on est enfant, si on se cogne le pied dans la table, nos parents vont dire mĂ©chante table » ! Et on se sent mieux, car on a trouvĂ© un responsable Ă  notre douleur. Mais la douleur, elle n’est pas dans la table, elle est en nous. Ce n’est pas en la blĂąmant qu’elle va disparaitre, mais c’est en comprenant son programme et celui des autres. Par exemple, si vous avez collĂšgue de boulot qui a un comportement objectivement pas correct et que vous subissez tous les jours, vous ne voyez peut-ĂȘtre pas comment faire pour Ă©viter d’ĂȘtre contrariĂ©. La premiĂšre chose c’est de comprendre qu’à sa place, vous ne feriez pas mieux. C’est difficile Ă  imaginer, mais si vous Ă©tiez nĂ©e Ă  sa place, avec les mĂȘmes parents, les mĂȘmes gĂȘnes, vous n’auriez pas fait mieux, vous seriez simplement la mĂȘme personne. Donc Ă  partir de lĂ , vous n’avez aucun mĂ©rite Ă  avoir et aucuns jugements Ă  donner. L’amour ce n’est pas blĂąmer, juger ou condamner, l’amour c’est comprendre. Et je le rĂ©pĂšte, ça ne veut pas dire non plus qu’on valide son comportement. DĂšs qu’on commence Ă  voir que celui-ci est guidĂ© par son programme, on change, on ne voit plus quelqu’un de mĂ©chant ou de con, mais quelqu’un d’apeurĂ© qui souffre. Mais attention de ne pas ĂȘtre condescendant non plus, de rester Ă  l’écoute et de garder l’esprit ouvert, car c’est peut-ĂȘtre vous qui ĂȘtes en tort. Donc on peut avoir de l’empathie et comprendre quelqu’un que l’on trouve malgrĂ© tout insupportable. Par exemple, si un ours nous attaque, on sait que c’est dans sa nature, son programme et on ne va pas lui en vouloir pour ça. Vous imaginez alors le programme de cette personne qui le pousse Ă  ce comportement et vous observez votre rĂ©action guidĂ©e par votre propre programme. Vous savez que vous n’avez pas besoin d’ĂȘtre contrariĂ© pour agir et que vous avez d’autres possibilitĂ©s que celle d’avoir une rĂ©action similaire et alimenter ce cercle vicieux. Vous pourriez penser que ça serait un signe de faiblesse, que vous laisseriez les autres vous marcher dessus et que vous seriez une bonne poire ». Mais finalement, plus votre comprĂ©hension de ses situations va s’affiner, moins ces rĂ©actions vont vous atteindre et plus vous serez en mesure de choisir les meilleurs comportements accessibles Ă  votre niveau de conscience. La seule chose que ça va vous coĂ»ter, c’est de ne pas rĂ©agir par ego, orgueil ou fiertĂ© et ça c’est une preuve de maturitĂ© et de sagesse. Et si vous vous demandez comment rĂ©parer ou modifier votre programme, pour ne plus ĂȘtre contrariĂ©, en colĂšre ou blesser par exemple, la bonne nouvelle, c’est que vous n’avez rien Ă  faire. Le simple fait d’identifier et de comprendre tout ce que je viens de dire, de l’observer au quotidien, va attĂ©nuer puis faire disparaĂźtre ces problĂšmes. Principalement parce que vous ne vous Ă©puiserez plus physiquement et Ă©motionnellement, Ă  blĂąmer et combattre les personnes et l’environnement extĂ©rieur. Vous comprenez comment tout ça fonctionne et ces rĂ©actions disparaĂźtront. La difficultĂ© sera de ne pas se laisser emporter par ses Ă©motions, mais les observer, les comprendre et les laisser passer. REDECOUVRIR LA VIE Anthony a appelĂ© sa confĂ©rence redĂ©couverte de la vie ». Qu’est-ce qu’il entend par lĂ  ? Eh bien qu’en essayant d’appliquer tout ce qu’on vient de voir juste le temps d’une journĂ©e, on peut changer complĂ©tement la maniĂšre dont on va la vivre. Il nous invite Ă  ĂȘtre au-dessus de tout » spirituellement parlant, c’est-Ă -dire de ne plus ĂȘtre Ă  la merci de n’importe quel Ă©vĂ©nement, personne ou quoi que ce soit ». La sociĂ©tĂ© nous programme Ă  ĂȘtre malheureux et nous cherchons Ă  changer nous-mĂȘme, les autres ou obtenir quelque chose, mais ça ne fait qu’empirer notre condition. Alors que la seule chose que nous avons Ă  faire, c’est lĂącher prise, abandonner nos croyances et nos attachements. D’ailleurs, Anthony nous illustre ça avec cette histoire Indienne, Ă  propos d’un homme qui fait un rĂȘve oĂč il croise un sage, et celui-ci lui donne une pierre prĂ©cieuse qui le rend l’homme le plus riche du monde. Le lendemain, guidĂ© par son rĂȘve, il rencontre ce sage sous un arbre et lui demande s’il a quelque chose pour lui. Le vieillard fouille dans sa sacoche et lui tend le plus gros diamant du monde. L’autre lui demande s’il peut l’avoir et le sage lui dit qu’il l’a trouvĂ© dans la forĂȘt et lui donne avec plaisir. Il prend le diamant dans ses mains et il est fou de joie ! Mais il reste Ă©tonnĂ© de ce qui vient de se passer, donc au lieu de rentrer chez lui, il va s’assoir Ă©galement sous un arbre pour mĂ©diter toute la journĂ©e. Enfin, il retourne voir le sage et lui demande cette faveur peux-tu m’enseigner la richesse qui te permet de me donner ce diamant si facilement » ? Le sage ramasse ce diamant parce qu’il le trouve joli mais il n’y est pas attachĂ©, probablement car avoir beaucoup d’argent n’est pas un objectif pour lui. Bien souvent la joie d’obtenir ce que l’on veut est Ă©phĂ©mĂšre, mais la souffrance qui nous amĂšne Ă  cette rĂ©ussite est longue. Le meilleur exemple est l’athlĂšte qui participe aux jeux olympiques. Soit vous pratiquez un sport pour gagner une mĂ©daille, vous aurez une chance trĂšs faible d’en avoir une et la joie de la victoire ne va durer qu’un temps. Le plaisir d’obtenir ce que nous voulons, n’est qu’un sentiment trĂšs Ă©phĂ©mĂšre. Soit vous pratiquez un sport pour le plaisir, l’amour de faire ce sport et se dĂ©passer. La mĂ©daille n’est qu’une consĂ©quence Ă  laquelle vous n’attachez pas d’importance. Cet athlĂšte ne doit pas non plus s’identifier Ă  son sport et Ă  l’image que ça lui donne, car s’il se blesse, il risque de vivre une vĂ©ritable crise d’identitĂ©. Qui nous sommes, va bien au-delĂ  de nos attachements. Je vous traduis un passage de sa vidĂ©o oĂč il s’adresse directement Ă  vous la premiĂšre question Ă  se poser c’est est-ce que vous ĂȘtes contrariĂ© ? Oui ? Est-ce que vous voulez changer ? Non ? Vous pensez peut-ĂȘtre que ce sont les autres le problĂšme ? Mais nous ne sommes pas lĂ  pour changer les autres, mais pour les aimer. Pour aimer il faut voir, ce qui est impossible quand on est contrariĂ©, ou aveuglĂ© par des fortes Ă©motions positives ou nĂ©gatives. Ils disent que l’amour est aveugle, mais c’est faux ! Rien n’est aussi clair que l’amour, l’attachement est aveugle, car basĂ© sur de fausses croyances. Je t’aime veut dire, je te veux pour moi, je suis possessif de toi, je ne serai pas heureux sans toi et je dĂ©pends Ă©motionnellement de toi. C’est une drogue, une maladie, alors que notre culture nous la prĂ©sente comme la vertu suprĂȘme. Mais ce sont des conneries. Qui ose dire ça ? Tu es aveugle et fou quand tu es amoureux. Tu ne vois pas l’autre personne, tu projettes une image pleine d’espoir de l’autre personne et c’est ce que tu aimes. Quand on n’attend rien de l’autre, on ne dit pas qu’on est amoureux. CAS EXTREMES Jusqu’ici, tout ce dont je parle sont des choses sur lesquelles je suis trĂšs ouvert ou que j’ai dĂ©jĂ  intĂ©grĂ© dans mon fonctionnement au fur et Ă  mesure de mes expĂ©riences. Mais il reste des choses qui me laisse encore un peu perplexe et sur lesquelles je mĂ©dite. Notamment sur des sujets sensibles comme la mort, la violence ou la misĂšre. D’aprĂšs son raisonnement, la contrariĂ©tĂ© que nous ressentons quand nous perdons quelqu’un colĂšre, tristesse, culpabilitĂ©, n’est pas nĂ©cessaire et liĂ© Ă  un attachement, ce qui peut sembler blasphĂ©matoire. Et comme vous, je ne suis pas lĂ  pour le croire sur parole, mais pour Ă©couter cette possibilitĂ©. Car si ça me paraĂźt impossible, c’est que j’ai Ă©tĂ© programmĂ© de cette façon et je peux passer Ă  cĂŽtĂ© d’une vĂ©ritĂ© Ă  cause de croyances limitantes. Donc ça ne me coĂ»te rien d’écouter son raisonnement qui est le suivant je ne serais pas en deuil si je n’étais pas attachĂ©, si ce n’était pas pour MA perte. Si d’une certaine maniĂšre, je n’avais pas fait de cette personne MON bonheur. Mais si je l’apprĂ©cie et que je l’aime, dans le sens oĂč je suis sensible Ă  elle, je tiens Ă  elle, je veux son bonheur, mais je la laisse libre et elle n’est pas mon bonheur ; alors je ne lui ai pas donnĂ© le pouvoir de dĂ©cider, si je serai heureux ou non, et je ne serais pas en deuil de son absence, de son rejet ou de sa mort. Concernant les violences physiques et morales, il serait Ă©galement possible, mais loin d’ĂȘtre facile, de les vivres avec une certaine sĂ©rĂ©nitĂ© Ă©galement. D’agir pour les arrĂȘter, sans forcĂ©ment ĂȘtre contrariĂ©. Bien sĂ»r avant de pouvoir imaginer arriver Ă  ce stade, il faut d’abord rĂ©ussir Ă  dĂ©passer les petites contrariĂ©tĂ©s du quotidien. Comme le dit un proverbe chinois un voyage de mille kilomĂštres commence par un seul pas ». L’important c’est de savoir que ce n’est pas impossible, c’est la seule façon de pouvoir prendre cette direction. "Je t'aime". Voici les trois mots les plus redoutĂ©s et Ă  la fois apprĂ©ciables qu'un ĂȘtre puisse entendre. Effrayante, rĂ©confortante, touchante, engageante... Cette expression peut avoir un effet bien diffĂ©rent en fonction des personnes qui l'expriment, Ă  quel moment elle est partagĂ©e, ou encore dans quel contexte. Dans un couple, la premiĂšre fois que l'on dit "Je t'aime" est une vĂ©ritable angoisse, notamment Ă  cause de la peur de ne pas ĂȘtre aimĂ©e en retour. Mais parfois, on peut ĂȘtre tout aussi effrayĂ©e que l'autre le dise, surtout quand on n'est pas encore au mĂȘme niveau dans les sentiments. Ce sentiment de panique est amenĂ© par le fait de ne pas savoir comment rĂ©agir Ă  ce moment-lĂ . Comment lui dire que vous ne l'aimez pas autant, ou pas encore autant, qu'il ou elle ne vous aime, sans lui briser le cƓur ? Ne pas cacher la vĂ©ritĂ©La premiĂšre chose, c'est d'ĂȘtre sincĂšre. Pas question de ne pas lui dire la vĂ©ritĂ©, Ă  savoir ce que vous ressentez vraiment, et de lui mentir. Si vous ne l'aimez pas en retour, ne dites pas "moi aussi". Vous risquez de faire naĂźtre de faux espoirs. Tout ce que vous pourrez y gagner, c'est de le ou la faire encore plus souffrir Ă  l'avenir. Si vous ĂȘtes en couple avec cette personne, c'est quand mĂȘme que vous y ĂȘtes attachĂ©e. Il faut donc la respecter. Lui avouer vos sentiments, mĂȘme si cela sera sans doute douloureux Ă  entendre, c'est aussi lui prouver qu'il ou elle est quelqu'un d'important pour vous. Et le mieux, selon la psychologue clinicienne Marie Lucas jointe par c'est de lui dire en face et non par SMS ou via un rĂ©seau social. "La personne n'est pas un objet", illustre-t-elle. Respecter l'autreVient ensuite la maniĂšre de le dire. DĂ©licatesse et tact devront ĂȘtre de mise pour Ă©viter d'infliger une trop grosse dĂ©ception en face. Plus il est tĂŽt dans la relation, plus il sera facile de l'accepter et la souffrance sera relative, explique la spĂ©cialiste. Et surtout, il faut insister sur le fait que le problĂšme ne vient pas d'elle ou lui, mais de vous. Si vous ne ressentez pas la mĂȘme chose que votre partenaire, c'est que vous vous ĂȘtes sans doute trompĂ© de personne ou que vous avez un travail Ă  faire sur vous-mĂȘme poursuit la psychologue. En tout cas, il faut "Ă©viter que la personne en face se sente rejetĂ©e". "Je ne te rejette pas. Je me rends compte que je me suis trompĂ©e, je ne pense pas pouvoir te rendre heureuxse", voilĂ  un exemple de rĂ©ponse Ă  apporter dans une situation pareille, mĂȘme s'il n'y a pas de formule magique. Il faut de toute maniĂšre s'attendre Ă  faire, au moins, un peu de mal Ă  celui ou celle qui vous aime. Mais pour MichĂšle Smadja, psychiatre et sexologue interrogĂ©e par on peut aussi dire pourquoi on est avec la personne, ce qui peut ĂȘtre "encore mieux que de dire 'je t'aime'". "Dire quelles sont les bonnes raisons qui font que l'on a envie d'ĂȘtre avec cette personne ... et valoriser les moments partagĂ©s permettra de la rassurer", selon la psychiatre qui ajoute "C'est une rĂ©ponse plus adulte, responsable". Se demander pourquoi pour ne pas rĂ©pĂ©ter la mĂȘme erreurPour ne pas recommencer les mĂȘmes erreurs, il faut d'abord comprendre pourquoi on les a commises. Pour Marie Lucas, ce genre de difficultĂ©s se rencontrent quand l'une des deux personnes "n'a pas rĂ©glĂ© des problĂšmes personnels et qu'il y a un dĂ©calage entre ce que vit la personne et le couple". Mais il faut surtout "se connaĂźtre soi-mĂȘme pour choisir une personne qui nous convient", explique-t-elle avant de poursuivre "Le problĂšme c'est peut-ĂȘtre de se mettre en couple alors qu'il n'y a pas de correspondance". La psychologue insiste sur le fait que plus on va se connaitre soi-mĂȘme, meilleur sera notre choix de personne. MĂȘme quand on pense avoir trouvĂ©, il faut "aller doucement, conseille-t-elle encore, se connaĂźtre par le cƓur avant de se connaĂźtre par le corps". Ainsi, le problĂšme peut aussi se poser dans une relation qui a vu les Ă©tapes brĂ»lĂ©es et que l'on a confondu les sentiments entre attirance, affection, excitation et rĂ©el amour. Pour bien identifier le problĂšme, il faut donc rĂ©flĂ©chir et prendre du recul sur la situation. Faire en sorte que cet obstacle rencontrĂ© soit constructif pour qu'il ne se reprĂ©sente pas Ă  l'avenir. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info

comment ne pas t aimer mon amour