Quenul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre : Recueil d'Ă©tudes en droit pĂ©nal de Bernard Durand sur ISBN 10 : 2910114287 - ISBN 13 : 9782910114282 - Centre d'histoire judiciaire - 2011 - Couverture souple Luiqui disait si bien : « Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre ». Toutefois, face aux multiples enjeux de dĂ©veloppement, le gouvernement semble prĂ©occupĂ© par le rĂŽle que doit jouer le gĂ©omĂštre dans la planification territoriale, la sĂ©curisation fonciĂšre et Platon Les pages de cette section ne s'adressent pas aux spĂ©cialistes de Platon (bien qu'ils puissent y trouver ici ou lĂ  matiĂšre Ă  rĂ©flexion), mais veulent proposer des rĂ©ponses Ă  des questions de dĂ©butants. Ces questions sont de celles que je reçois rĂ©guliĂšrement par courrier Ă©lectronique de la part de visiteurs (anglais ou Sujet Re: Que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre pour Quire Lun 8 Mai - 22:24 tu citais Platon au dĂ©but mais au temps de Platon les mathĂ©matiques Ă©taient essentiellement reprĂ©sentĂ© par la gĂ©omĂ©trie, la plus empirique des branches des mathĂ©matique, il ne s'agissait donc pas Ă  l'Ă©poque de thĂ©oriciens des mathĂ©matique que Platon invitaient Ă  entrer Quenul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude Ă  mĂ©diter sur les idĂ©es pures et les rĂ©alitĂ©s du monde immatĂ©riel et supĂ©rieur. En ce sens, on peut affirmer sans trop se tromper, que Platon est le pĂšre du symbolisme en tant que dĂ©marche intellectuelle utilisant les formes gĂ©omĂ©triques, c’est-Ă -dire des symboles, pour enseigner et rendre intelligibles Ă  l’esprit Geometrie Nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre Selon la tradition, telle Ă©tait l’inscription gravĂ©e Ă  l’entrĂ©e de l’école fondĂ©e Ă  AthĂšnes par Platon, l’AcadĂ©mie. Avant de nous engager sur le sens profond de cette formule, il est important de prĂ©ciser que cette formule attribuĂ©e Ă  S) Ă©tant le symĂ©trique du point (B) par rapport Ă  la droite (AD) et du point de vue du plus petit des cercles, la droite (BS) se fait la plus proche parallĂšle et distincte de (T). Ne considĂ©rant qu'une partie dĂ©nombrable de l ensemble des points de la droite (BS) amputĂ©e du segment (BS), le critĂšre de Cauchy nous conduit Ă  une infinitĂ© dĂ©nombrable de parallĂšles comprises entre les tl8d3R4. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID Ach7q5gFD_hFim09xt93ghx90Bn6jgkeWV0t5k-zdZ4CT5HC3Hws-A== NUL N’ENTRE ICI SI IL N’EST GEOMETRE »Introduction Cette devise est comme, tout le monde le sait, celle inscrite sur l’école d’AthĂšnes fondĂ©e par Platon. Nous pouvons rester perplexes devant cette maxime pour entrer dans une Ă©cole de philosophie. Pourquoi demander a des Ă©lĂšves de philosophie d’ĂȘtre avant tout des gĂ©omĂštre ? DĂ©finition gĂ©omĂ©trie par gĂ©omĂ©trie nous pouvons entendre le sens de mathĂ©matiques car dans l’a GrĂšce antique les mathĂ©matiques Ă©taient trĂšs souvent de la gĂ©omĂ©trie Pythagore par exemple. Comment dĂ©finir les mathĂ©matiques nous prendrons au dĂ©part la dĂ©finition d’Euclide c’est une machine axiomatique, ces axiomes ne sont pas dĂ©montrables mais sont Ă©vidents » , Ă  partir de ces axiomes on fonde un systĂšme dĂ©ductif. Et de plus nous faisons le constat que les mathĂ©matiques peuvent s’appliquer au rĂ©el jusqu’au 20Ăšme. Par exemple le titre complet de l’éthique de Spinoza Éthique dĂ©montrĂ©e suivant l'ordre cette maxime nous amĂšne Ă  nous interroger sur le lien entre mathĂ©matique et philosophie. 1. La question de la mĂ©thode En effet beaucoup de philosophes ont admirĂ©s les mathĂ©matiques et sa mĂ©thode rigoureuse par la dĂ©monstration, et ont essayĂ©s de la reproduire en philosophie, nous voyons donc Ă©merger le premier point qu’est la mĂ©thode. Il nous faudra donc voir le lien entre mĂ©thode mathĂ©matique et La question de la vĂ©ritĂ© et de la connaissance . Les maths sont souvent considĂ©rĂ©s comme vraies, en effet elles ont, comme Platon le dira un versant intelligible et un versant sensible, elles s’appliquent au rĂ©el tout en restant une abstraction, et en cela on a pdt longtemps considĂ©rer les mathĂ©matiques comme vraies. Cela dit le 20Ăšme siĂšcle semble avoir largement remis cette affirmation en question, avec les gĂ©omĂ©tries non-euclidiennes
 et de plus en plus on a tendance Ă  penserles mathĂ©matiques comme une machine basĂ©e sur des axiomes et la vĂ©racitĂ© d’une proposition mathĂ©matique serait uniquement basĂ©e sur la dĂ©monstration mathĂ©matique Ă  partir des axiomes. . La philosophie a aussi prĂ©tendue au vraie, avec la mĂ©taphysique qui visait a chercher les causes, comme le dirait Aristote dans les premiĂšres pages de la mĂ©taphysique, en effet els mathĂ©matiques nous apportent une connaissance pour construire des murs, des ponts via la physique, mais ces connaissance sont-elles vraies ?. On en revient finalement au fait que les mathĂ©matiques apporteraient une connaissance comme La question du questionnement et de l’étonnement Question qui dĂ©coule directement des deux autres, les mathĂ©matiques comme la philosophie vise Ă  rĂ©pondre Ă  des questions, elles demandent un vĂ©ritable plongeon dans un problĂšme, le creuser
 et c’est surement dans cesens que Platon l’entend, les mathĂ©matiques permettent d’aiguiser l’esprit, et Platon ne veut peut ĂȘtre non pas trouver la vĂ©ritĂ© mais aiguiser l’esprit pour sortir de la verrons donc que I. Les mathĂ©matiques ont en commun avec la philosophie la mĂȘme recherche du vrai et une rigueur Mais pour autant on ne peut philosopher de maniĂšre mathĂ©matique, elles sont tout Ă  fait distinctes une machine bourrĂ©e d’axiomes »III. Les mathĂ©matiques mĂȘme si elles ne peuvent pas ĂȘtre assimiler Ă  la philosophie ne sont pas comme la logique, il y a un rĂŽle de l’intuition mathĂ©matique comme de l’intuition philosophiqueI. Les mathĂ©matiques ont en commun avec la philosophie la mĂȘme recherche du vrai et une rigueur nĂ©cessaire1 Les mathĂ©matiques comme une Ă©tape pour sortir de la caverne et d’atteindre l’idĂ©e, la vĂ©ritĂ© Nous traitons d’abord de la question de la vĂ©ritĂ©, les mathĂ©matiques sont pour Platon une Ă©tape de l’accĂšs Ă  la vĂ©ritĂ© qui est pour lui intelligible, et donc les mathĂ©matiques ont bien indissociables de la philosophie pour atteindre le vrai ï»żAu cours de l'ensemble de sa carriĂšre universitaire, Bernard Durand a explorĂ© bon nombre de domaines de l'histoire du droit l'histoire du droit administratif... Lire la suite 30,00 € Neuf ExpĂ©diĂ© sous 6 Ă  12 jours LivrĂ© chez vous entre le 6 septembre et le 13 septembre Au cours de l'ensemble de sa carriĂšre universitaire, Bernard Durand a explorĂ© bon nombre de domaines de l'histoire du droit l'histoire du droit administratif et l'histoire du droit public, l'histoire du droit privĂ©, l'histoire du droit colonial et l'histoire du droit pĂ©nal. Parmi tous ces thĂšmes de recherche, le dernier paraĂźt lui avoir tenu particuliĂšrement Ă  coeur. Il a, en effet, livrĂ© une Ă©tude d'ensemble sur la justice pĂ©nale et ses contours, de l'Ancien RĂ©gime au XXe siĂšcle. Dans la RĂ©publique, Platon explique que la gĂ©omĂ©trie est la science qui permet d'accĂ©der au savoir "elle a pour objet la connaissance de ce qui est toujours", "elle attire l'Ăąme vers la vĂ©ritĂ© ; elle forme en elle cet esprit philosophique qui Ă©lĂšve nos regards vers les choses d'en haut au lieu de les abaisser, comme on le fait, sur les choses d'ici-bas". "Que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre", aurait-il mĂȘme fait inscrire au seuil de l'AcadĂ©mie, Ă  AthĂšnes. Force est de constater qu'il y a, Ă  la fois dans la science gĂ©omĂ©trique et dans ce qu'elle permet de comprendre selon Platon, le coeur de la dĂ©marche scientifique de Bernard Durand. Ses recherches dans la lĂ©gislation et la doctrine, tant française qu'europĂ©enne, confrontĂ©es sans cesse aux sources de la pratique judiciaire et enrichies par la littĂ©rature et la philosophie ont fourni matiĂšre Ă  plusieurs articles rĂ©unis dans ce recueil. Ces articles, mĂȘme vingt ou trente ans plus tard, n'ont rien perdu de leur intĂ©rĂȘt ni de leur pertinence. Date de parution 01/11/2011 Editeur ISBN 978-2-910114-28-2 EAN 9782910114282 Format Grand Format PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 430 pages Poids Kg Dimensions 16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm Auteur Philippe Boudon_ DOI [Comment interroger la conception numĂ©rique Ă  partir de l’architecturologie, qui s’est donnĂ©e la tĂąche de comprendre la conception architecturale ? Dans un prĂ©cĂ©dent article, Thierry Ciblac questionnait le rĂŽle de l’enseignement de la gĂ©omĂ©trie dans la formation des architectes et rappelait le nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre ». Philippe Boudon dĂ©veloppe et tempĂšre ici la formule nĂ©gative qu’il lui avait adressĂ©e.] Squared vertigo par Ste71 sous licence CC BY-NC-SA Peut-on envisager une architecturologie numĂ©rique ? Il ne s’agit pas tant par lĂ  d’utiliser l’architecturologie sur un support numĂ©rique 1. Ce qui pourrait toutefois ĂȘtre une piste de travail imaginons par exemple un menu architecturologique constituĂ© des concepts architecturologiques comme embrayage, dimension, rĂ©fĂ©rence, dĂ©coupage, etc
 La simple simulation de l’usage d’un tel menu, s’il Ă©tait possible, permettrait peut-ĂȘtre de poser des problĂšmes Ă  la conception numĂ©rique. Mais, de façon Ă©pistĂ©mologiquement plus ambitieuse, il s’agirait de considĂ©rer le mot conception dans une extension dĂ©passant le domaine architectural oĂč il a pris naissance, pour examiner l’apport possible de l’architecturologie – de ses concepts – Ă  la conception numĂ©rique 2, comme j’ai pu l’esquisser pour la conception musicale. C’est dans le fond un des horizons du laboratoire dĂ©nommĂ© antĂ©rieurement ARIAM-LAREA et qui poursuit, sous une nouvelle appellation, le MAACC, d’associer une rĂ©flexion architecturologique Ă  ses diverses recherches sur la conception numĂ©rique. C’est dans cet esprit que je m’interrogerai ici sur quelques concepts. Espace de rĂ©fĂ©rence Le mot dĂ©signe une rĂ©fĂ©rence encore vague envisagĂ©e par le concepteur Ă  la rĂ©alitĂ©. Tandis que les mots de rĂ©fĂ©rent chez le linguiste, ou de rĂ©fĂ©rence chez le philosophe requiĂšrent un renvoi prĂ©cis, d’un signe ou d’un mot Ă  quelque rĂ©alitĂ© donnĂ©e. En termes sĂ©miotiques peirciens, l’espace de rĂ©fĂ©rence concerne la primĂ©itĂ©. C’est dire son vague, son aspect qualitatif, l’idĂ©e de possibilitĂ©. Dans ces conditions on imagine d’emblĂ©e quelque obstacle du cĂŽtĂ© du numĂ©rique qui ne semble pas bien supporter le vague, le flou, l’imprĂ©cis. Mais on peut cependant, sans penser Ă  un usage opĂ©ratoire, tenir que lorsque Frank Gehry conçoit Bilbao c’est prĂ©cisĂ©ment la possibilitĂ© offerte par un logiciel, le logiciel Catia qui lui aura permis d’envisager des formes qui auraient sans lui Ă©tĂ© irrĂ©alisables. Dans ce cas il me semble que le numĂ©rique aura bien Ă©tĂ© espace de rĂ©fĂ©rence pour l’architecte, comme, pour prendre un autre exemple, l’économique aura pu l’ĂȘtre pour la maison des artisans chez Le Corbusier, ou comme aujourd’hui le dĂ©veloppement durable travaille les esprits. On dispose donc avec espace de rĂ©fĂ©rence », d’un concept qui pourrait ĂȘtre opĂ©ratoire pour l’intelligibilitĂ© du numĂ©rique comme espace de conception mĂȘme si Gehry dit ne guĂšre prendre d’intĂ©rĂȘt Ă  l’informatique comme j’ai pu l’entendre Ă©noncer lors de confĂ©rences faites en commune Ă  Washington, le cas Bilbao-Ghery permet de tirer un enseignement qui n’est autre que la possibilitĂ©, pour la conception architecturale, que le numĂ©rique puisse constituer un espace de rĂ©fĂ©rence pour elle. Il semble que ce soit lĂ  une philosophie qui commande plus d’un des travaux menĂ©s au MAACC. Mais on peut aussi poser la question sous une forme symĂ©trique, Ă  savoir la possibilitĂ© de la conception architecturale d’ĂȘtre espace de rĂ©fĂ©rence pour la conception numĂ©rique. Sans doute est-ce lĂ  encore une voie suivie par le laboratoire, mais l’idĂ©e d’examiner les deux possibilitĂ©s dans une symĂ©trie ne pourrait-elle forcer Ă  clarifier des programmes de recherche en les distinguant et engager une reprĂ©sentation dynamique d’allers retours entre conception architecturale et conception numĂ©rique ? On pourrait prendre naturellement la dĂ©claration de Gehry Ă  l’égard de l’informatique pour une coquetterie mais je pense qu’il faut la prendre beaucoup plus au sĂ©rieux. Traduite en termes architecturologiques cela reviendrait Ă  faire l’hypothĂšse que les espaces de rĂ©fĂ©rence sont trop vagues pour entrer dans la machine » et restent Ă  situer chez l’utilisateur, non dans la machine. En gĂ©nĂ©ralisant Ă  la connaissance de la conception numĂ©rique cela dĂ©bouche sur une question majeure de valeur gĂ©nĂ©rale qu’est-ce qui est de l’ordre du ou des langages machine et qu’est-ce qui demeure hors de ces langages, c’est-Ă -dire relĂšve de la pensĂ©e du concepteur. En d’autre terme sĂ©parer l’informatisable du non informatisable. Le concept d’espace de rĂ©fĂ©rence ne me semble donc pas pouvoir s’inscrire dans 1 mais il peut aider Ă  2. Mais il en irait de mĂȘme du concept non moins important de pertinence, dont l’échelle gĂ©omĂ©trique est le degrĂ© zĂ©ro. Échelle et gĂ©omĂ©trie, Ă©chelle gĂ©omĂ©trique De façon fondamentale, l’échelle est posĂ©e, en architecturologie, non comme quelque notion d’ordre esthĂ©tique, comme il est lĂ©gitime en architecture, mais comme une question Ă©pistĂ©mologique elle est lieu de la diffĂ©rence entre gĂ©omĂ©trie et architecture, constituant comme telle un programme de recherche. De ce point de vue on ne peut manquer de constater l’importance de la gĂ©omĂ©trie dans la conception numĂ©rique et le problĂšme qui s’ensuit. Est-ce que le numĂ©rique, compte tenu de la place majeure que la gĂ©omĂ©trie y tient, n’est pas, dans cette mesure mĂȘme, relativement incompatible avec la conception architecturale, laquelle a toujours affaire Ă  de l’échelle, sous quelque forme que ce soit ? De nombreux commentaires exprimant les difficultĂ©s relatives Ă  l’échelle dans l’usage du numĂ©rique permettent de penser qu’il y a lĂ  un problĂšme de fond. Certains parlent de crise de l’échelle pour cette raison sans peut-ĂȘtre distinguer ce qui est d’ordre gĂ©nĂ©ral pour la conception architecturale et ce qui peut ressortir prĂ©cisĂ©ment au numĂ©rique. Or on sait qu’une des Ă©chelles architecturologiques entendues Ă  un premier niveau comme pertinences de mesures est l’échelle gĂ©omĂ©trique, mais une Ă©chelle non embrayante. Autrement dit de la gĂ©omĂ©trie » est prĂ©sente en architecture ce qui est reconnu en architecturologie par la prĂ©sence mĂȘme d’une Ă©chelle gĂ©omĂ©trique, sans qu’elle puisse suffire Ă  dimensionner des objets. Et comme il ne s’agit pas de gĂ©omĂ©trie au sens mathĂ©matique du terme, mais d’une appellation du langage ordinaire qui qualifierait volontiers de » gĂ©omĂ©trique » un cube qui n’en serait pas tout Ă  fait un la maison des artisans de Le Corbusier par exemple, tandis que les montagnes produites artificiellement par synthĂšse de figures fractales a priori n’en seraient pas, d’oĂč procĂšde justement notre Ă©tonnement pour de telles figures qu’on aurait pas ordinairement qualifiĂ©es de gĂ©omĂ©trique », il convient alors de prĂ©ciser de façon plus formelle et sans s’en tenir Ă  des formes dites » gĂ©omĂ©triques » ce qui peut ĂȘtre hypothĂ©tiquement entendu en architecturologie par l’expression Ă©chelle gĂ©omĂ©trique. Une des mes hypothĂšses sur ce point est de la caractĂ©riser par son homogĂ©nĂ©itĂ©. Comme tout espace architectural nĂ©cessite des mesures confĂ©rĂ©es Ă  l’objet via une fonction gĂ©nĂ©rale d’embrayage, il suit d’une telle hypothĂšse que la fonction d’embrayage qui s’y associe se caractĂ©rise par son unicitĂ©. On peut alors considĂ©rer que l’unicitĂ© d’embrayage caractĂ©rise formellement l’échelle gĂ©omĂ©trique. Est » gĂ©omĂ©trique » ce qui suppose une unicitĂ© d’embrayage. Dans cette idĂ©e d’homogĂ©nĂ©itĂ© on pourrait sans doute inclure aussi bien, Ă  cĂŽtĂ© des cubes, sphĂšres et autres volumes rĂ©guliers ou semi-rĂ©guliers, les grammaires de forme de Georges Stiny, les courbes de Peano, les fractales de Mandelbrot comme les pavages de Penrose et autres. Les coupoles gĂ©odĂ©siques de Fuller par contre, malgrĂ© la tentation qu’on aurait de les tenir pour » gĂ©omĂ©triques », n’y entreraient pas au titre d’échelle gĂ©omĂ©trique mais plutĂŽt de modĂšle gĂ©omĂ©trique tĂ©lĂ©ologique. DĂ©crites explicitement ou implicitement les blobs » et autre metaballs » y trouveraient aussi bien leur place, Ă©tant dĂ©crites par telle ou telle formule », une formule qui en caractĂ©rise justement l’homogĂ©nĂ©itĂ©. Du mĂȘme coup, on peut constater Ă  quel point la gĂ©omĂ©trie ou, vaudrait-il mieux dire, le gĂ©omĂ©trique en architecture », prend une place considĂ©rable dans le cas du numĂ©rique, tout en ne concernant qu’une partie trĂšs limitĂ©e de ce qui peut se jouer de façon gĂ©nĂ©rale dans l’ordre des opĂ©rations de la conception architecturale celle-ci se limiterait Ă  ce qui relĂšve d’une unicitĂ© d’embrayage. Le plan du journal Turun Sanomat fournirait Ă  titre d’exemple un cas de figure de la conception particuliĂšrement ardu Ă  simuler pour le numĂ©rique. Turun Sanomat Aalto arch., schĂ©ma Ph. Boudon Des instituts universitaires dĂ©veloppent des secteurs de programmation sous l’expression de gĂ©omĂ©trie architecturale » qui montrent en mĂȘme temps l’hypertrophie qui peut guetter la conception dans ce domaine de modalitĂ©s pouvant Ă  la fois ĂȘtre prolifĂ©rantes pour l’avenir et malgrĂ© tout limitĂ©es quant au type de productions qui peuvent ĂȘtre conçues, ou plutĂŽt gĂ©nĂ©rĂ©es. On peut mĂȘme penser qu’un style numĂ©rique est dĂ©jĂ  perceptible, ressenti comme tel, qui a toutes les apparences de la novation mais que pourrait aussi guetter une forme d’homogĂ©nĂ©itĂ© ressentie, laquelle procĂ©derait justement de l’homogĂ©nĂ©itĂ© gĂ©omĂ©trique que les variations de l’architecture dite paramĂ©trique ne rĂ©ussissent pas dans tous les cas Ă  estomper, sauf si d’autres Ă©chelles architecturologiques travaillent implicitement la conception. Echelle de niveaux de conception, Ă©chelle de voisinage Devant une mĂ©ta Ă©chelle globale instanciĂ©e par une Ă©chelle gĂ©omĂ©trique – une hypothĂšse de caractĂ©risation de la conception architecturale numĂ©rique – l’échelle de niveau de conception, qui en est l’opposĂ©e, pourrait constituer un sous-programme non moins important pour la conception numĂ©rique que la gĂ©omĂ©trie architecturale »[1]. DĂ©coupant l’homogĂ©nĂ©itĂ© dont il a Ă©tĂ© question de quelque maniĂšre que ce soit, elle entraĂźne, par nĂ©cessitĂ© d’une certaine façon, le concept d’échelle de voisinage qui relie les parties dĂ©coupĂ©es. Celle-ci peut alors ĂȘtre posĂ©e comme un programme Ă  envisager pour la recherche en conception architecturale numĂ©rique. Il serait possible, par exemple, de se demander comment rĂ©soudre numĂ©riquement le problĂšme de voisinage en jeu dans le cas de la Banque Nordique d’Helsinki d’Alvar Aalto, lequel a valeur d’emblĂšme de l’échelle de voisinage en architecturologie mais qui suppose l’articulation d’autres Ă©chelles voir mon article dans Echelles[2] . La question devrait naturellement ĂȘtre travaillĂ©e more geometrico. la Banque d’Helsinki Aalto arch., schĂ©ma Ph. Boudon More geometrico Si l’architecturologie procĂšde d’un principe qui pourrait s’énoncer nul n’entre ici s’il est gĂ©omĂštre » attendu que la rĂ©duction de la conception architecturale Ă  la gĂ©omĂ©trie, particuliĂšrement favorisĂ©e par le numĂ©rique, explique les problĂšmes d’échelle qui sont suscitĂ©s par l’omnipotence du gĂ©omĂ©trique, dans une interprĂ©tation diffĂ©rente ici de celle que donne Antoine Picon[3] de la crise de l’échelle qui frappe la scĂšne de l’architecture contemporaine ». Il conviendrait cependant de travailler en architecturologie more geometrico, c’est-Ă -dire de façon formelle, non au sens polastique du mot forme, mais en un sens analogue Ă  celui qu’il peut prendre en logique ou en mathĂ©matiques. Si les formes gĂ©omĂ©triques plastiques semblent commander la recherche architecturale relative Ă  la conception numĂ©rique, ce sont les opĂ©rations formellement identifiĂ©es qui devraient intĂ©resser une recherche architecturologique soucieuse d’une articulation entre opĂ©rations de conception architecturale et opĂ©rations de conception numĂ©rique. Nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » pourrait-on dire cette fois, en pensant que le numĂ©rique a peut-ĂȘtre la vertu d’exiger de la part des futurs architecturologues une rigueur 
 digne de la gĂ©omĂ©trie
 du mathĂ©maticien plus que de celle 
 de l’architecte, qui n’est pas moindre mais reste d’autre nature. Échelle sĂ©mantique, Ă©chelle Ă©conomique Enfin si la gĂ©omĂ©trie est bien un univers non embrayĂ© exigeant de ce fait un embrayage par d’autres Ă©chelles architecturologiques, on peut considĂ©rer que l’échelle sĂ©mantique est naturellement amenĂ©e Ă  jouer un rĂŽle majeur mais par une facilitĂ© parfois excessive. DĂšs qu’un quelconque blob est engendrĂ©, ne suffit-il pas de le nommer chapelle » ou Ă©glise » pour effectuer une jonction de pure forme entre conception numĂ©rique et conception architecturale ? DĂšs qu’une metaball est engendrĂ©e ne peut-on se contenter d’en faire un musĂ©e », tout simplement en dĂ©clarant que c’est un musĂ©e ? DĂšs qu’un pavage de Penrose s’est dĂ©ployĂ© ne peut-on en faire un pavage » justement ? ou encore un tapis, ou un parc d’exposition » ou mĂȘme un plan de ville ou un aĂ©roport, pour l’embrayer de quelque maniĂšre, mais d’abord de maniĂšre sĂ©mantique quelque peu cavaliĂšre au regard de l’Architecture ? Mais ici sans doute l’échelle Ă©conomique intervient-elle en association avec l’échelle sĂ©mantique, facilitant des engendrements numĂ©riques parfois gratuits et sĂ©mantiquement superficiels, mais Ă©conomiquement efficaces, au moins pour les concepteurs. Pour citer cet article Philippe Boudon, Nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » », DNArchi, 04/04/2012, [1] Pour laquelle un sĂ©minaire doit se dĂ©rouler au Centre Georges Pompidou en septembre 2012, ce qui montre assez l’actualitĂ© de la question [2] Philippe Boudon, Échelles, editions Economica, Paris, 2002. Pp. 253-271. 3] Antoine Picon, Une introduction Ă  la culture numĂ©rique, Ă©ditions Birkhauser, Basel, 2012. P. 124. RĂ©fĂ©rences BOUDON Philippe, 2003, Sur l’espace architectural, ParenthĂšses, Marseille. EVERAERT-DESMEDT Nicole,1990, Le processus interprĂ©tatif. Introduction Ă  la sĂ©miotique de Ch. S. Peirce , Pierre Mardaga Ă©diteur, LiĂšge. Forums des ZĂ©ros Une question ? Pas de panique, on va vous aider ! Accueil > Forum > CommunautĂ© des ZĂ©ros > Discussions gĂ©nĂ©rales > Sujet de philosophie Liste des forums "Que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre" ^^ Anonyme 12 dĂ©cembre 2006 Ă  213435 Bonsoir tout le monde, Par curiositĂ© et par la mĂȘme occasion pour me donner des idĂ©es, je vous propose mon sujet de dissertation philosophique, histoire de voir un peu la culture de nos chers ZĂ©r0s. Citation Mon profLa croyance religieuse implique-t-elle nĂ©cessairement une dĂ©mission de la raison ? VoilĂ , bonne rĂ©flexion ! 12 dĂ©cembre 2006 Ă  213900 Moi je prendrais les choses d'un point de vue scientifique, et d'un point de vue non scientifique. D'un point de vue scientifique, ĂȘtre croyant c'est justifier des choses non justifiĂ©es jusqu'Ă  prĂ©sent par la Science autrefois, les hommes pensaient que lors d'une eruption volcanique, il fallait apaiser les dieux. Maintenant d'un point de vue non scientifique, croire c'est se ressourcer avec plus fort que soi, et rĂ©flĂ©chir Ă  divers thĂšmes. Je te laisse dĂ©velopper ++ PS J'ai 8 en philo 12 dĂ©cembre 2006 Ă  214818 moi je ne dit l'inverses car dans notre sociĂ©tĂ© actuel ne croire Ă  rien ce la peut mener Ă  terme Ă  perdre la raison 12 dĂ©cembre 2006 Ă  220546 Je nuancerais la proposition de Deefer, en distingant le mythe explicatif, l'hypothĂšse ascientifique et la morale. de la plus grande dĂ©mission de la raison Ă  sa plus grande utilisation mythe explicatif il y a des Ă©clairs, ça vient de la colĂšre des dieux. La religion rĂ©pond Ă  la question "comment ?" et bien entendu est souvent Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. hypothĂšse ascientifique par exellence l'existence ou non de Dieu. Le fait que Dieu existe ne peut pas, Ă  mon sens, ĂȘtre prouvĂ©, comme on ne peut dĂ©montrer sa non existence. C'est donc une conviction, qui peut certes se baser sur des rĂ©flexions, mais donc l'origine restera floue. Enfin, sur la morale, la croyance religieuse en ce domaine se dĂ©duit souvent des hypothĂšses de dĂ©part la vie est un don de Dieu, donc tuer c'est mal. Voila, et n'oublie pas que la philosophie, c'est avant tout une rĂ©flexion PERSONNELLE Anonyme 12 dĂ©cembre 2006 Ă  221841 Deefer ==> pas mal, j'y avais pensĂ© dĂ©jĂ  mais pas de cette façon lĂ . LĂ©na ==> Je sais que c'est une rĂ©flexion personnelle, mais je te rĂ©pondrais, Ă  la maniĂšre de Socrate qu'est ce que quelque chose de personnel? Sinon, pas mal aussi comme raisonnnement, mais je prĂ©fĂšre un plan en deux parties... enfin je dis toujours ça mais en fait j'arrive toujours Ă  rajouter une partie juste avant de copier au propre Edit Alexises, j'avais prĂ©cisĂ© que ceux qui n'Ă©taient pas gĂ©omĂštre ne devaient pas entrer, et donc encore moins poster, surtout si c'est pour rĂ©pondre en une phrase Ă  un sujet de dissert... moi, mĂ©chant? 12 dĂ©cembre 2006 Ă  222514 je m'excuse je n'ai jamais fait de dissertation Anonyme 12 dĂ©cembre 2006 Ă  222833 Mais ne t'excuse pas On t'en veut pas 12 dĂ©cembre 2006 Ă  223308 dĂ©mission de la raison, forcĂ©ment "Croire", par dĂ©finition n'est pas un comportement rationnnel, c'est penser que quelque chose se passe de telle maniĂšre, et ce sans aucun fondement tangible. En gros la rĂ©ponse Ă  ta question est triviale, dĂ©solĂ© xD ;p Anonyme 12 dĂ©cembre 2006 Ă  223942 Citation SwingdĂ©mission de la raison, forcĂ©ment "Croire", par dĂ©finition n'est pas un comportement rationnnel, c'est penser que quelque chose se passe de telle maniĂšre, et ce sans aucun fondement tangible. En gros la rĂ©ponse Ă  ta question est triviale, dĂ©solĂ© xD ;p Oh que non, croire n'est pas forcĂ©ment irrationnel du tout, cela permet d'imaginer comment est constituĂ© quelque chose que l'on ne sait pas expliquer scientifiquement pour l'instant... De donner une solution possible Ă  une Ă©quation... Sans pour autant que cette solution soit totalement dĂ©nuĂ©e de sens... 12 dĂ©cembre 2006 Ă  224519 qui parle de solution dĂ©nuĂ©e de sens ? je n'ai pas Ă©tĂ© aussi loin dans ce que j'ai dit ^p Imagine le scientifique qui pense avoir une thĂ©orie. MĂȘme si il se base quand mĂȘme sur quelques infimes observations physiques, il ne possĂšde aucun fondement rĂ©el. Mais il a l'intuition que ça va marcher. La croyance que ça va le faire. Il le sent, le bougre ! Il va donc mettre en oeuvre ses compĂ©tences de scientifique pour apporter des preuves concrĂštes Ă  sa croyance, ou thĂ©orie, ou hypothĂšse, c'est comme tu veux Maintenant, mĂȘme pas la peine d'aller aussi loin. Restons-en Ă  la dĂ©finition stricte du mot "croire" enfin, j'ai pas Ă©tĂ© voir au dico mais bon xD et tout ira trĂšs bien ! 12 dĂ©cembre 2006 Ă  231749 Swing > tu traites de sujet de maniĂšre hyper-restrictive. Apparemment sans t'en rendre compte tu prends des cas particuliers... alors bon / Quelques pistes qui me viennent en tĂȘte Croire en un Dieu crĂ©ateur de l'Univers, est-ce une dĂ©mission de la raison ? Un dieu crĂ©ateur n'est-il pas l'hypothĂšse la plus simple ? Est-il plus incroyable de croire Ă  un univers créé par une entitĂ© supĂ©rieur qu'Ă  un univers créé autrement ? + Ă©tendre ça aux questions mĂ©taphysiques en gĂ©nĂ©ral la question de la mort, par exemple. Autre chose La science est-elle infaillible ? Pascal Ă©tai trĂšs pieux et croyait aux miracles. La science peut-elle vraiment tout expliquer ? Donner l'exemple des miracles Lourdes, etc.. Est-ce Ă  cause de l'avancement actuel de la science qu'on ne peut pas tout expliquer, ou est-ce dans sa nature ? Aussi, dans le mĂȘme thĂšme, on a exclut au 19e siĂšcle un univers dĂ©terministe = si on peut tout dire de l'univers Ă  un moment T, on peut prĂ©dire totalement son Ă©volution par les bases de la physique quantique. Et enfin, cas le plus simple tĂ©lĂ©scopage entre la science et les croyances. Contredire une thĂšse scientifique en se basant sur sa foi peut-ĂȘtre considĂ©rĂ© pour une dĂ©mission de la raison. Exemples gĂ©ocentrisme/hĂ©liocentrisme, crĂ©ationnisme/Ă©volutionnisme. Mais aussi... ne pas jurer que par la raison y'a une citation connue sur ça, croire est aussi plus... "beau". Ne pas tomber dans la "froideur scientifique". VoilĂ  voilĂ , juste quelques idĂ©es 12 dĂ©cembre 2006 Ă  233439 Elentar > cas particulier cas particulier, mais que veux-tu ? C'est un exemple donc forcĂ©ment il s'agit d'un cas particulier ^p En fait j'ai plutĂŽt rabĂąchĂ© mon cours de religion de l'annĂ©e passĂ©e, en dernier hommage puisque je n'en aurai plus Ce sujet est l'Ă©ternel combat SCIENCE VS FOI, et la rĂ©ponse, tout aussi Ă©ternelle est SCIENCE = COMMENT, FOI = POURQUOI des domaines d'investigations totalement diffĂ©rents, en parallĂšle le but est le mĂȘme la rĂ©ussite de l'homme, mais diffĂ©rents. Je reprends ta premiĂšre piste Elentar "dieu crĂ©ateur". Qualifier Dieu de crĂ©ateur consiste Ă  mettre Science et foi en confrontation directe, alors que par nature, elles n'ont pas Ă  l'ĂȘtre. C'est Ă  la science d'expliquer comment l'univers "est apparu", et la foi n'a pas Ă  venir fouiner. Je ne sais pas si je suis trĂšs clair mais bon .. Alala, ça me manque toutes ces rĂ©flexions relaxantes qu'on avait en classe. Sur ce, jdois y aller, y a le Wronskien et son pote Lagrange qui m'attendent / 12 dĂ©cembre 2006 Ă  233800 Citation ElentarSwing > tu traites de sujet de maniĂšre hyper-restrictive. Apparemment sans t'en rendre compte tu prends des cas particuliers... alors bon / Quelques pistes qui me viennent en tĂȘte Croire en un Dieu crĂ©ateur de l'Univers, est-ce une dĂ©mission de la raison ? Un dieu crĂ©ateur n'est-il pas l'hypothĂšse la plus simple ? Est-il plus incroyable de croire Ă  un univers créé par une entitĂ© supĂ©rieur qu'Ă  un univers créé autrement ? + Ă©tendre ça aux questions mĂ©taphysiques en gĂ©nĂ©ral la question de la mort, par exemple. Autre chose La science est-elle infaillible ? Pascal Ă©tai trĂšs pieux et croyait aux miracles. La science peut-elle vraiment tout expliquer ? Donner l'exemple des miracles Lourdes, etc.. Est-ce Ă  cause de l'avancement actuel de la science qu'on ne peut pas tout expliquer, ou est-ce dans sa nature ? Aussi, dans le mĂȘme thĂšme, on a exclut au 19e siĂšcle un univers dĂ©terministe = si on peut tout dire de l'univers Ă  un moment T, on peut prĂ©dire totalement son Ă©volution par les bases de la physique quantique. Et enfin, cas le plus simple tĂ©lĂ©scopage entre la science et les croyances. Contredire une thĂšse scientifique en se basant sur sa foi peut-ĂȘtre considĂ©rĂ© pour une dĂ©mission de la raison. Exemples gĂ©ocentrisme/hĂ©liocentrisme, crĂ©ationnisme/Ă©volutionnisme. Mais aussi... ne pas jurer que par la raison y'a une citation connue sur ça, croire est aussi plus... "beau". Ne pas tomber dans la "froideur scientifique". VoilĂ  voilĂ , juste quelques idĂ©es L'homme qui a eu 20 au bac a parlĂ©. Perso j'ai rien compris. 13 dĂ©cembre 2006 Ă  00945 MediaDico Croire Tenir pour vrai dĂ©mission Acte par lequel on renonce Ă  une fonction, Ă  une dignitĂ© raison FacultĂ© par laquelle l'homme connait et juge C'est simple Croire tout ce que les scientifiquesexemple disent, est-ce une dĂ©mission de la raison? Qui s'intĂ©resse au dĂ©monstrations de formules mathĂ©matiques en classe? moi exclut Qui a tentĂ© une expĂ©rience pour voir si les Ă©lectrons existent vraiment? Le type qui te parle de comment Dieu a crĂ©e l'univers te dit sans hĂ©siter Ă  quel point c'est Ă©vident et logique, que Dieu est la seule solution possible, et d'ailleurs, c'est vrai. Ton argument du singe est laid parce que c'est laid et con et que ça marche pas. Dans des pays laĂŻque, les croyants on l'occasion d'entendre des arguments qui remettent en doute leur religion. Leur rĂ©flexions qui en dĂ©coulent leur mĂšnent encore Ă  penser que leur religion dit le vrai. Ensuite, peut importe ce que tu pense de leur arguments, leur idĂ©es on Ă©tĂ© pensĂ©e et ils ont jugĂ© que c'Ă©tait vrai au mĂȘme titre que tu a jugĂ© que ce que te disait le scientifiqueou peu importe Ă©tait vrai. VoilĂ  Bon, me reste plus qu'Ă  dire le contraire 13 dĂ©cembre 2006 Ă  01538 Swing > en fait, je n'Ă©tais pas d'accord Ă  la base, pas sur ton exemple. CitationdĂ©mission de la raison, forcĂ©ment "Croire", par dĂ©finition n'est pas un comportement rationnnel, c'est penser que quelque chose se passe de telle maniĂšre, et ce sans aucun fondement tangible. En gros la rĂ©ponse Ă  ta question est triviale, dĂ©solĂ© xD ;p Croire n'est pas forcĂ©ment irrationnel. On peut avoir de trĂšs bonnes raisons de croire en quelque chose. Croire en quelque chose car il semblerait plus incroyable de croire le contraire, n'est-ce pas une raison trĂšs rationnelle de croire en quelque chose ? dĂ©solĂ©, je sais pas formuler ça autrement. Et ça, ce n'est pas juste une "intuition" ou quelque chose comme ça si tant est qu'une intuition est rĂ©ellement totalement irrationnelle...? En ce qui concerne le "Dieu crĂ©ateur", je me suis peut-ĂȘtre mal exprimĂ©. Je parlais de "Dieu crĂ©ateur" dans le contexte du problĂšme pourquoi y a-t-il quelque chose plutĂŽt que rien ? La science n'a pas son mot Ă  dire sur la raison de l'origine de l'univers. Ou du tout moins, si des scientifiques Ă©chafaudent des thĂ©ories, elle ne vaudront pas mieux que celles des thĂ©ologiens ou autre. Par contre je suis bien d'accord avec le "science = comment, foi = pourquoi", ça rĂ©sume bien ça, et en effet je pense aussi que la foi et la science n'ont pas Ă  se marcher sur les pieds mĂȘme si elles l'ont fait malheureusement beaucoup, cf. le dernier paragraphe de ce que j'ai dit plus haut. Et mĂȘme si aussi, il ne faut pas tomber dans la bĂȘte vision de l'affrontement science vs religion, sans le concept de Dieu la science ne serait rien. Par contre "c'est Ă  la science d'expliquer comment l'univers est apparu"... ça dĂ©pend du sens que l'on donne au "comment" Oui, c'est Ă  la science d'expliquer de quelle façon s'est dĂ©roulĂ©e l'apparition de l'univers si l'on suppose qu'il a eu un dĂ©but, mais ce n'est pas Ă  la science d'expliquer comment il est apparu... parce que la science doit pouvoir confronter les thĂ©ories Ă  l'observation ou Ă  l'expĂ©rimentation. Et aussi mathĂ©matiquement belles soient-elles, ces thĂ©ories ne sont pas de la science tant qu'elles resteront de l'abstraction. Et comme c'est impossible, la science ne pourra jamais rĂ©soudre ce "comment" lĂ ... Ă  partir de lĂ , tout est permis. "Dieu a jetĂ© une patate dans l'eau et pouf, ça a créé l'univers" et "le choc d'une brane et d'une anti-brane a créé l'univers" c'est exactement au mĂȘme niveau, et aucun n'est plus une "dĂ©mission de la raison" que l'autre pour les raisons donnĂ©es plus haut DeefeR > ... Anonyme 13 dĂ©cembre 2006 Ă  111727 Ok, ok, pas mal d'idĂ©es... Je note tout ça sur mon brouillon ! Sujet de philosophie × AprĂšs avoir cliquĂ© sur "RĂ©pondre" vous serez invitĂ© Ă  vous connecter pour que votre message soit publiĂ©. × Attention, ce sujet est trĂšs ancien. Le dĂ©terrer n'est pas forcĂ©ment appropriĂ©. Nous te conseillons de crĂ©er un nouveau sujet pour poser ta question.

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